Une direction nationale sans Royal
Depuis hier, nous connaissons enfin la composition de la nouvelle direction nouvelle du PS. Comme cela se profilait depuis une semaine, on en est resté au clivage entre deux lignes, celle de Royal écartée de la direction actuelle et celle d'Aubry qui regroupe les trois autres motions.
On peut s'en féliciter. Tout le monde stigmatisait la politique de la synthèse à tout prix. Maintenant, les choses ont au moins le mérite de la clarté. Il y a une majorité qui s'est mis d'accord sur un texte commun et une minorité qui défend une autre ligne. Dans 3 ans, les débats seront plus clairs entre ceux qui auront assumé ce projet et la direction du PS et ceux qui y étaient opposés.
Les royalistes devraient arrêter de crier au loup et se positionner dans cette perspective. De toute façon, qu'avaient-ils à attendre d'une participation à la direction nationale actuelle ? Reste à gérer une question qui devrait nous interroger : comment construire la voix de cette opposition sans que cela devienne le tir aux pigeons contre la direction actuelle ?
Localement, la situation est inédite. C'est la première fois que la direction fédérale actuelle se retrouve dans la minorité du parti. Première conséquence : Mandroux qui se voyait au bureau national a été mise de côté. Seul Robert Navarro y participe au titre des 1ers fédéraux. Il reste à mesurer les impacts sur le mode fonctionnement de la fédé et la question épineuse, dès 2009, de la réintégration de G. Frêche.
On peut s'en féliciter. Tout le monde stigmatisait la politique de la synthèse à tout prix. Maintenant, les choses ont au moins le mérite de la clarté. Il y a une majorité qui s'est mis d'accord sur un texte commun et une minorité qui défend une autre ligne. Dans 3 ans, les débats seront plus clairs entre ceux qui auront assumé ce projet et la direction du PS et ceux qui y étaient opposés.
Les royalistes devraient arrêter de crier au loup et se positionner dans cette perspective. De toute façon, qu'avaient-ils à attendre d'une participation à la direction nationale actuelle ? Reste à gérer une question qui devrait nous interroger : comment construire la voix de cette opposition sans que cela devienne le tir aux pigeons contre la direction actuelle ?
Localement, la situation est inédite. C'est la première fois que la direction fédérale actuelle se retrouve dans la minorité du parti. Première conséquence : Mandroux qui se voyait au bureau national a été mise de côté. Seul Robert Navarro y participe au titre des 1ers fédéraux. Il reste à mesurer les impacts sur le mode fonctionnement de la fédé et la question épineuse, dès 2009, de la réintégration de G. Frêche.