Rénovons le PS en Languedoc

2013


La liste des candidats EELV

 

Après le vote favorable à une liste d'union avec le PS, voici la liste des candidats EELV validée. La liste est le fruit de négociations entre les tendances internes à EELV (EODM et EA). Bien évidemment, ce vote est soumis à un recours, mais il serait étonnant que ce dernier aboutisse :

 

1. Mustapha Majdoul (EODM) investi tête de liste EELV

2. Aurélie Turquin El Malih (EODM)

3. Jean-Louis Roumégas (EODM)

4. Jacqueline Marjkovic (EA)

5. Nabil Difaï (EODM)

6. Dalila Yousfi (EODM)

7. François Baraize (EA)

8. Monique Chaïbi (EODM)

9. Christophe Tardy (EODM)

10. Marie Massart (EA)

11. Abdel Ben Bakir (EODM)

12. Hanane Ziani (EODM)

 

Au delà des 12 places négociées avec Jean-Pierre Moure, voici les noms suivants ;

 

13. Manu Reynaud (EA)

14. Lætitia Auby (EODM)

15. Quentin Lemonnier (EODM)

16. Régine Barthélémy (EA)

17. Jérémie Iordanoff (EODM)

18. Monica Caselles (EODM)

19. Hicham El Malih (EODM)

20. Martine Cousquer (EA)

21. Pierre-Henry Esculier (EODM)

 

 


16/12/2013
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Moure décroche l'accord avec les Verts !

 

Les écologistes ne tenteront pas de faire une liste autonome au 1er tour des municipales de Montpellier. Ils ont en effet accepté d'intégrer la liste PS menée par Jean-Pierre Moure. La décision devrait devenir effective demain et annoncée dans la foulée.

 

EELV a obtenu 12 sièges sur 61, soit 20% de la liste. C'est globalement le nombre d'élus qu'avaient les Verts en 2001. En 2008 ils en demandaient autant mais Georges Frêche refusa de leur accorder privilégiant alors l'union avec le Modem.

 

Moure s'enlève une grosse épine du pied en négociant le retrait d'un outsider, après la rentrée dans le rang de M. Delafosse. IL reste à mesurer l'attitude de l'électorat EELV qui s'est, pour partie, structuré sur une posture critique de la gestion socialiste locale.

 

En entendant, c'est au Front de gauche qu'on risque d'avoir la dent la plus dure, puisque EELV négociait aussi à la gauche du PS.... sans pour autant leur dire qu'ils négociaient aussi avec le PS.


14/12/2013
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Les conséquences du retrait d'Hélène Mandroux

La situation municipale à Montpellier tend à se clarifier à grand pas. Après les annonces de candidatures de Jean-Pierre Moure et de Philippe Saurel, le calendrier s'est fortement accéléré avec l'annonce par le Premier Ministre de la sortie du jeu d'Hélène Mandroux.

 

Promise à une mission gouvernementale, la maire de Montpellier sort désormais du jeu. Pire, elle donne l'impression de lâcher le manche pour un plat de lentilles. Bien évidemment, cette retraite politique a plusieurs conséquences. La première est pour l'intéressée. Déjà que ses soutiens étaient clairsemés, il n'y a pas de doute qu'elle va se trouver de plus en plus isolée politiquement.

 

Mais les impacts vont bien au-delà du cas Mandroux. En se retirant, cette dernière renforce la position de Jean-Pierre Moure. La première victime collatérale est Michael Delafosse qui y perd l'une de ses soutiens potentiels et qui désormais n'est plus en position de force pour négocier sa place sur la liste. Selon nos infos, les négociations en cours iraient dans ce sens. L'autre victime est Philippe Saurel qui pouvait espérer un soutien ne serait-ce que moral de la maire de Montpellier. A priori, ce ne sera pas le cas.

 

Enfin, il reste à mesurer les impacts de cette décision sur la gestion de la ville. Une première décision va dans le sens du renforcement des mouristes à la ville. En effet, suite à la décision de Max Lévita de quitter la présidence du groupe socialiste, le directeur de cabinet de Mandroux vient d'annoncer aux élus qu'un nouveau président sera élu lundi, il s'agit de Jean-Louis Gely. L'adjoint aux écoles qui avait tenté, à l'époque, de faire un  putsch contre Lévita avec le soutien de Delafosse a depuis changé casaque et roule pour Moure. Après avoir pris la présidence du BFA il est désormais le candidat de Moure pour la présidence du groupe. Une place symbolique puisqu'il ne devrait y avoir que deux conseils d'ici mars 2014, mais une bonne place pour figurer sur la liste socialiste.


07/12/2013
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Le ménage à la fédération ... mais il est mal fait !

 

Abdi El Kandoussi, président de la commission fédérale des conflits, a été averti, trois heures avant la tenue de la dernière réunion de la commission qu'il n'était plus désormais à la tête de cette dernière. Bien évidemment, cette décision d'Hussein Bourgi doit se comprendre comme une réaction au soutien avéré d'Abdi à la candidature de Philippe Saurel à la mairie de Montpellier.

 

Le problème, ceci étant dit, n'est pas de sanctionner le soutien d'Abdi à Saurel. Le problème c'est qu'il faudrait encore des bases juridiques pour motiver cette décision. Or, rien ne permet, dans nos statuts, de remettre en cause la désignation du président de la Commission des conflits puisque cette dernière résulte du vote du congrès fédéral. La seule exception qui pourrait justifier cette décision, c'est un acte de  dissidence. Mais la définition de cette dernière est quand même clairement définie. Il faut un acte de candidature officiel et, dès ce moment, un soutien avéré. Or, nous sommes quand même très loin de la date de dépôt des candidatures qui n'aura lieu qu'en février 2014. On sanctionne donc une intention et non un acte, une vision très surprenante du droit. Pour tout dire, je ne suis pas très étonné de ce type de décision puisque lors du dernier conseil fédéral Hussein Bourgi avait déjà annoncé le renvoi en commission des conflits d'un militant de Clermont ayant annoncé qu'il se présenterait contre le maire PS investi par la section. Dans ces deux cas de figure, les deux militants peuvent être rassurés, puisqu'ils ne peuvent que gagner un recours contre une éventuelle décision, en tout cas tant qu'ils n'ont pas officiellement déposé leurs candidatures.

 

Mais ce qui est le plus surprenant dans tout cela, c'est que l'on a du mal à comprendre la logique des raisonnements fédéraux. Pourquoi vouloir exclure à Clermont mais ne pas le faire pour Abdi (qui n'est que destitué de sa présidence) ? Pourquoi ne pas le faire à Agde, à St Mathieu voire même avec Saurel à Montpellier. Il faut avouer que c'est même surprenant...

 

ON marche donc quand même beaucoup sur la tête.... et on souhaite bien du courage à Geneviève Tapié qui s'est vue choisir par H. Bourgi pour prendre la présidence d'une commission qui risque fort d'être contestée dans sa composition.


05/12/2013
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La nuit des seconds couteaux

 

La nuit a dû être longue à Solférino....La validation des listes socialistes aux Européennes a tourné à la Bérézina. Autant dire que pour Borgel et Fontanel, c'est plus qu'une claque....

 

Ils avaient commencé à anticiper, suspendant le vote dans la région Sud Ouest déjà à feu et à sang. Dans le Sud Est, l'Ouest, nombre d'élus et de responsables fédéraux ont appelé à voter contre les listes proposées. La motion 4, pour sa part, a lancé un appel national à voter contre. Il faut croire que de plus en plus de militants commencent à en avoir marre de ces manoeuvres d'appareils.

 

Il faut dire qu'il aurait été à l'honneur du PS de remettre en cause ce système électoral. En effet, les députés européens n'ont pas plus d'ancrage territorial que dans l'ancien système. Autant dès lors revenir à une liste nationale. Quitte à ce que ce soit Solférino qui décide, autant que la liste soit nationale. Les choses seraient au moins plus claires....

 

Il est vrai que dans le système actuel, on se retrouve à devoir gérer une double régulation. Celle des instances nationales qui doit gérer statutairement les équilibres entre courants et sous courants, avec un investissement à ce niveau de tous ceux qui ne sont pas arrivés à se faire élire de manière pérenne au scrutin uninominal (Peillon, Désir, etc...). Celle des cadres fédéraux qui eux aussi cherchent à définir leur propre liste, sans qu'on leur demande par ailleurs de respecter les différentes sensibilités du Parti. Dans la liste Sud Ouest, pas de motion 4, pas de motion 2, ni de motion 3. Et c'est peu dire que cette liste des fédéraux n'a pas forcément plus de légitimité démocratique que celle imposée par Solférino. Pour l'exemple, qui a discuté de la présence des deux Héraultais prévus sur la liste ? Personne.

 

Autant dire que ce système a vécu. Il faudrait juste acter sa disparition et choisir clairement. Soit on revient à une liste nationale, soit on passe au scrutin uninominal pour une véritable assise territoriale des élus européens. Dans tous les cas de figure, ne pas choisir ne amène dans le mur. Et la cerise sur la gâteau, c'est qu'à défaut de vote ou de vote contre, ce sont les instances nationales qui vont définitivement trancher....


22/11/2013
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