Rénovons le PS en Languedoc

2016


2017, année de tous les dangers pour le PS

 

L'année 2017 ne va pas laisser beaucoup de temps morts au PS. En janvier, entre les voeux et les galettes, il faudra organiser les primaires. Un premier défi qu'on mesure avec l'appel du parti en recherche de volontaires... Mais l'enjeu premier de ces primaires, ce ne sera pas qu'une question d'organisation. Quelle participation le PS sera-t-il capable, de nos jours, de susciter ? Un enjeu majeur quand on sera comparé aux 4,2 millions de votants à la primaire de droite. Pour ce qui est de celle de la Belle Alliance, on aurait pu rêver meilleur démarrage. Entre les petites saloperies balancées à droite et à gauche, le parti a proposé d'ouvrir sa primaire à Macron et Mélenchon tout en refusant d'autres organisations comme Nouvelle Donne. Ces choix ont leurs logiques. Je ne suis pas sûr que l'efficacité politique soit si évidente que cela. 

 

Passé les primaires, on rentrera en campagne, de la présidentielle jusqu'aux législatives. Autant dire que le calendrier va être chargé jusqu'en juin. 

 

Mais l'année politique ne va pas s'arrêter là. Une fois les vacances d'été passées, en novembre, ce sera le congrès du Parti. Un congrès de tous les dangers. Suivant les résultats de la présidentielle, c'est la question même de l'existence du PS qui pourrait se poser, ou en tout cas du PS tel qu'il existe aujourd'hui. Autant dire que l'épisode risque d'être tendu. Mais ce congrès sera aussi le dernier congrès avant les élections municipales de 2020. Bien heureux est celui qui pourra nous donner le résultat de ce congrès. Il est vrai qu'il dépendra beaucoup du score du PS à l'élection présidentielle. Mais il sera aussi déterminé par les nouvelles adhésions. Il n'y a que Cambadélis qui croit à l'arrivée de 500 000 adhérents. Il devrait d'ailleurs se contenter de fumer du tabac. Par contre,  avec un étiage de militants aussi bas, prendre le PS va devenir plus facile. Si on ne prend que le cas de la fédération de l'Hérault, 500 nouvelles cartes pourraient totalement transformer les rapports de force dans le département. On sera vite fixé. Les nouveaux adhérents, pour pouvoir voter au congrès, vont devoir adhérer avant la fin mars 2017. On suivra donc avec intérêt les travaux du BFA... 


18/12/2016
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Le conseil fédéral ratifie les votes d'investiture dans l'Hérault

 

 

 

Les militants socialistes de l'Hérault ont voté, la semaine précédente, l'investiture des 7 candidats aux élections législatives. Le conseil fédéral de mardi dernier a ratifié ces résultats. Il n'y avait, pour tout dire, aucun enjeu, les 7 candidats sortants ont été facilement réinvestis puisqu'ils étaient les seuls candidats en piste. 

 

Nous aurons donc Anne-Yvonne Le Dain sur le 2e circonscription, Fanny Dombre-Coste sur la 3e, Frédéric Roig sur la 4e, Sébastien Denaja sur la 7e, Christian Assaf sur la 8e et Patrick Vignal sur la 9e. Sur la 5e circonscription, Kléber Mesquida, député sortant devient le suppléant de Marie Passieux, son ancienne suppléante. 

 

La seule inconnue était la participation. Elle fut particulièrement basse avec un millier de votants. La palme de la participation revient à la 5e circonscription, avec plus de 250 votants. Par contre, la 2e circonscription n'a mobilisé que 50 votants. Ces résultats reflètent la chute des effectifs dans les grosses sections urbaines alors qu'en proportion, les sections rurales - en tout cas, celles qui existent encore -  en proportion, maintiennent mieux leurs effectifs. Globalement, on devrait avoir, en fin d'année, des effectifs sous les 1500 adhérents, un chiffre qui renvoie le PS à l'étiage de la fin des années 1960. 

 

 

Concernant les éventuels accords électoraux, rien de nouveau. Un éventuel accord technique avec EELV ne sera évoqué qu'après les primaires socialistes. En tout état de cause, les écologistes ont déjà investi des candidats sur les 1er, 4e, 7e et 9e circonscriptions. Assez bizarrement, ils ne présentent pas encore de candidats là où leur potentiel électoral est le plus élevé, notamment la 2e et 3e circonscriptions. Bien évidemment, certains se demandent quelle est la logique qui fait qu'EELV ne présente pas de candidats sur 2 circonscriptions dont les deux sortantes sont des proches d'Hussein Bourgi. 

 

 

 


17/12/2016
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Investitures législatives : Premiers constats

 

Hier, les militants ont voté la désignation de leurs candidats aux législatives. Peu de surprises puisqu'il n'y avait que 7 candidats pour 7 circonscriptions.

 

La seule inconnue était la participation. On s'attendait à une faible mobilisation. Ce fut effectivement le cas. Globalement, seul un petit millier de militants sont venus voter. On pouvait s'attendre à ce résultat. Entre l'impopularité du gouvernement, la succession d'échecs électoraux du PS depuis 2014, conjugué à l'absence de compétition, on comprend effectivement un chiffre historique bas en terme de participation. En deux ans, c'est la moitié de l'effectif des votants qui a disparu. 

 

On ne peut qu'espérer que le PS va sortir du trou et sera mobiliser pour les prochaines primaires. C'est mal parti, mais aura-t-on enfin un brin d'intelligence collective ??? 


09/12/2016
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Investiture reportée à Béziers

 

Ce qui devait arriver arriva... Le vote d'investiture pour la circonscription législative de Béziers est reporté. Hier soir, les militants ont reçu, de la part de la fédération, un mail expliquant cet état de fait. L'argument avancé était une demande du secteur élections de Solférino. Ce dernier nous a expliqué la nécessité d'attendre pour désigner un candidat à Béziers, sur cette terre symbolique du succès électoral de Ménard et  du Front national. 

 

L'argument est cohérent. On se demande, pour autant, pourquoi le parti n'y a pas pensé avant... En même temps, cela donne un peu l'expression d'un argument alambiqué pour justifier le gel de l'investiture. 

 

Enfin, ce choix pose autant de questions qu'il apporte de réponses. Pourquoi pas partir sur un front anti-Ménard. Mais avec qui ? Avec quel candidat ? La question ne sera pas simple à trancher. Pour être honnête, cela va être extrêmement difficile d'éviter que la 6e circonscription soit gagnée par le FN ou les républicains. Dès lors, pourquoi ne pas profiter de l'occasion de faire émerger de nouvelles pousses à Béziers ? Foutu pour foutu, autant essayer de reconstruire une offre politique de gauche à Béziers. le chantier est immense, autant en profiter pour ne pas prendre de retard... 


01/12/2016
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Législatives : derniers ajustements avant le vote d'investiture

 

Les candidats socialistes à l'investiture socialiste sont désormais connus et seront élus le 8 décembre puisque nous n'aurons aucun duel. Si cette campagne va être très calme, nous ne sommes pas à l'abri, cependant, de quelques soubresauts dans la fédération. 

 

Sur la 9e circonscription, le député sortant, Patrick Vignal, sollicite le renouvellement de son mandat. A cette fin, il a d'ores et déjà fait un bilan de mandat devant la section de Lunel. Ce fut, pour lui, l'occasion de clarifier son positionnement vis-à-vis d'Emmanuel Macron. Si Patrick Vignal a invité Macron dans sa circonscription dans le passé, ce fut à l'époque où ce dernier était ministre de Manuel Valls. Depuis que l'ancien membre du gouvernement a choisi de lancer sa propre stratégie politique, Vignal a choisi de couper les ponts et l'a clairement affirmé devant les militants. Dès lors, les menaces du 1er fédéral de ne pas donner l'investiture à ceux qui soutiendront un autre candidat que celui du PS vont rester lettre morte. Il aurait peut-être été opportun que Bourgi, avant de tenir ces propos, prenne langue avec le député. Cela aurait évité des pseudo polémiques inutiles.

 

Plus complexe est la situation sur la 6e circonscription. En effet, une seule candidate s'est déclarée. Or, cette dernière, directrice adjointe de pole au département de l'Hérault, ne peut être candidate. En effet, le code électoral est très clair sur son inéligibilité : 

 

 

Article LO 132 du code électoral : (...)
 

II.-Sont inéligibles en France dans toute circonscription comprise en tout ou partie dans le ressort dans lequel ils exercent ou ont exercé leurs fonctions depuis moins d'un an à la date du scrutin les titulaires des fonctions suivantes :

(...)

 

20° Les directeurs généraux, directeurs généraux adjoints, directeurs, directeurs adjoints et chefs de service du conseil régional, de la collectivité territoriale de Corse, du conseil départemental, des communes de plus de 20 000 habitants, des communautés de communes de plus de 20 000 habitants, des communautés d'agglomération, des communautés urbaines et des métropoles ;

 

L'ironie de l'histoire, c'est que c'est une loi votée par la majorité socialiste qui rend notre candidate inéligible. La circulaire nationale, dans cette situation, est très claire. Elle nous dit que l'on ne peut être candidat que si on est éligible. On aurait donc du surseoir au vote. Mais non, c'était trop simple. Hussein Bourgi, interpellé par un secrétaire de section de Béziers, a décidé de maintenir le vote, tapant en touche. On ne sait pas trop pourquoi puisqu'elle ne pourra être candidate en juin 2017. Bien évidemment, ce choix fait débat dans les sections de Béziers. Est-ce que cette candidature a été acceptée parce que le 1er fédéral n'a pas vu le problème ? Est-ce qu'il l'a fait parce que il n'a pas anticipé la question et donc trouvé de candidate ? Enfin, est-ce que le PS présentera une candidate sur Béziers ? Bref, beaucoup de questions posées, mais à ce jour aucune réponse. IL est bien évident, ceci étant dit, que si le PS ne présentait pas de candidat sur la circonscription de Béziers, cela ferait vraiment tâche... 


27/11/2016
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