Tribune libre : La Gauche la plus bête de France !
Le spartakiste nous renvoie un papier à diffuser :
Je reconnais que ce titre peu internationaliste peut choquer mais quand la situation l’exige … La convention nationale du PS n’a rien indiqué sur sa position dans le cadre de la préparation des régionales en Languedoc-Roussillon. Observateurs et participants citent la ligne « Aubry-Buffet », c’est-à-dire l’union à tout prix de toutes les forces de gauche dès le premier tour, Verts et Région Ecologie compris, la « martingale gagnante ». Beaucoup remettent en cause sa faisabilité.
Depuis la désignation de Didier Codorniou, jugé comme politiquement trop dépendant, ce rêve « cartelliste » de victoire, n’est plus partagé par de nombreux partenaires. Le « Petit Prince » ne tente même pas de le dessiner trop occupé à obtenir la tête de liste dans l’Aude. Pas mandaté par les militants pour faire de la politique, l’acceptation d’Eric Andrieu à son caprice de star le renvoie dans les vestiaires. La posture mitterrandienne (rassembler son camp, puis la gauche et enfin gagner) du premier fédéral audois démontre que pour lui le Parti est tout tandis que pour certains de nos dirigeants fédéraux il est une tirelire.
Le dernier résultat politique en Languedoc-Roussillon, celui des élections européennes devraient leur faire peur. Les sondages diffusés lors de la campagne interne par les deux camps n’incitent pas non plus à l’optimisme. Le PS est talonné par les Verts sans que la gauche en général parvienne à mobiliser les abstentionnistes, divisée, elle peine à réduire le déficit important qu’elle a sur la droite languedocienne notamment dans le Gard, l’Hérault et les PO.
L’ensemble des responsables de gauche, indique d’ailleurs l’obligation d’une alliance de toute la gauche qui pour être efficace doit se faire dès le 1er tour, la ligne « Aubry-Buffet ». Il nous faut donc à nous socialistes des perspectives gagnantes : une à court terme mars 2010 et une à long terme un puissant parti pour conserver nos territoires et conquérir les autres. Pour cela nous avons besoin d’une région forte et durablement ancrée à gauche (c’est tout le paradoxe du vote de mars).
Ce rôle n’a pas été rempli par le président sortant qui a privilégié d’autre méthode que celle du combat contre ses « adversaires » politiques (manque de courage politique ? incapacité physique ? trop de cynisme ?) et aujourd’hui il doit affronter une coalition de maires de villes importantes remettant en cause sa gestion et le manque d’aide pour leurs communes et agglomérations (Roustan (Alès), Alduy (Perpignan), Fournier (Nîmes) et bien sûr Couderc (Béziers)). Seules Narbonne et Carcassonne ne crient pas avec les loups mais il faut dire que la fédé 11 a repris ses villes en 2008 et 2009. Il nous faut une tête de liste porteuse d’un leadership partisan. L’auteur de Il faut saborder le PS !, va peiner à s’imposer dans ce cadre.
Le découpage des circonscriptions législatives n’est pas en Languedoc-Roussillon une mince affaire. Si la droite avant vote en perd une en Lozère (suppression), elle en gagne 3 (création) entre le Gard et l’Hérault. L’absence de parlementaires de gauche dans les PO n’aura plus peut-être comme miroir positif la situation de l’Aude avec le redécoupage de la circonscription de Narbonne qui peut basculer (alors qu’elle est promise à Didier Codorniou pour compensation de son élection du 1er octobre).
Le projet de loi sur les collectivités territoriales va modifier la composition politique des assemblées en introduisant le suffrage à la proportionnelle et le scrutin de liste, de nombreux candidats de droite vont en profiter, c’est fini les 10 conseillers généraux socialistes de Montpellier. Avec les résultats des dernières cantonales, il y aurait 4 socialistes (dont deux femmes), 3 UMP, 2 Verts et 1 communiste comme conseillers territoriaux.
Voter en 2010, c’est se mettre en place pour les élections nationales de 2012 et locales de 2014. Il faut donc mettre en situation quelqu’un capable de nous faire gagner localement en 2014 et surtout d’apporter sa pierre positive à l’édifice de 2012.
C’est maintenant et vite que nous avons besoin de perspectives pour faire gagner la gauche ! Au risque d’être la gauche la plus bête de France !
Je reconnais que ce titre peu internationaliste peut choquer mais quand la situation l’exige … La convention nationale du PS n’a rien indiqué sur sa position dans le cadre de la préparation des régionales en Languedoc-Roussillon. Observateurs et participants citent la ligne « Aubry-Buffet », c’est-à-dire l’union à tout prix de toutes les forces de gauche dès le premier tour, Verts et Région Ecologie compris, la « martingale gagnante ». Beaucoup remettent en cause sa faisabilité.
Depuis la désignation de Didier Codorniou, jugé comme politiquement trop dépendant, ce rêve « cartelliste » de victoire, n’est plus partagé par de nombreux partenaires. Le « Petit Prince » ne tente même pas de le dessiner trop occupé à obtenir la tête de liste dans l’Aude. Pas mandaté par les militants pour faire de la politique, l’acceptation d’Eric Andrieu à son caprice de star le renvoie dans les vestiaires. La posture mitterrandienne (rassembler son camp, puis la gauche et enfin gagner) du premier fédéral audois démontre que pour lui le Parti est tout tandis que pour certains de nos dirigeants fédéraux il est une tirelire.
Le dernier résultat politique en Languedoc-Roussillon, celui des élections européennes devraient leur faire peur. Les sondages diffusés lors de la campagne interne par les deux camps n’incitent pas non plus à l’optimisme. Le PS est talonné par les Verts sans que la gauche en général parvienne à mobiliser les abstentionnistes, divisée, elle peine à réduire le déficit important qu’elle a sur la droite languedocienne notamment dans le Gard, l’Hérault et les PO.
L’ensemble des responsables de gauche, indique d’ailleurs l’obligation d’une alliance de toute la gauche qui pour être efficace doit se faire dès le 1er tour, la ligne « Aubry-Buffet ». Il nous faut donc à nous socialistes des perspectives gagnantes : une à court terme mars 2010 et une à long terme un puissant parti pour conserver nos territoires et conquérir les autres. Pour cela nous avons besoin d’une région forte et durablement ancrée à gauche (c’est tout le paradoxe du vote de mars).
Ce rôle n’a pas été rempli par le président sortant qui a privilégié d’autre méthode que celle du combat contre ses « adversaires » politiques (manque de courage politique ? incapacité physique ? trop de cynisme ?) et aujourd’hui il doit affronter une coalition de maires de villes importantes remettant en cause sa gestion et le manque d’aide pour leurs communes et agglomérations (Roustan (Alès), Alduy (Perpignan), Fournier (Nîmes) et bien sûr Couderc (Béziers)). Seules Narbonne et Carcassonne ne crient pas avec les loups mais il faut dire que la fédé 11 a repris ses villes en 2008 et 2009. Il nous faut une tête de liste porteuse d’un leadership partisan. L’auteur de Il faut saborder le PS !, va peiner à s’imposer dans ce cadre.
Le découpage des circonscriptions législatives n’est pas en Languedoc-Roussillon une mince affaire. Si la droite avant vote en perd une en Lozère (suppression), elle en gagne 3 (création) entre le Gard et l’Hérault. L’absence de parlementaires de gauche dans les PO n’aura plus peut-être comme miroir positif la situation de l’Aude avec le redécoupage de la circonscription de Narbonne qui peut basculer (alors qu’elle est promise à Didier Codorniou pour compensation de son élection du 1er octobre).
Le projet de loi sur les collectivités territoriales va modifier la composition politique des assemblées en introduisant le suffrage à la proportionnelle et le scrutin de liste, de nombreux candidats de droite vont en profiter, c’est fini les 10 conseillers généraux socialistes de Montpellier. Avec les résultats des dernières cantonales, il y aurait 4 socialistes (dont deux femmes), 3 UMP, 2 Verts et 1 communiste comme conseillers territoriaux.
Voter en 2010, c’est se mettre en place pour les élections nationales de 2012 et locales de 2014. Il faut donc mettre en situation quelqu’un capable de nous faire gagner localement en 2014 et surtout d’apporter sa pierre positive à l’édifice de 2012.
C’est maintenant et vite que nous avons besoin de perspectives pour faire gagner la gauche ! Au risque d’être la gauche la plus bête de France !