Salauds de pauvres !
14/6/2008
Un pays de 3 millions d'habitants se met de dire non à l'Europe... Les ingrats ! Grace à l'Europe, les irlandais mangent autre chose que des pommes de terre. Le pire, c'est quand certains décideurs européens disent qu'un pays de 3 millions d'habitants ne peut se permettre de dicter sa volonté à plus de 300 millions de personnes...
L'Europe et les dirigeants des principaux pays européens restent ancrés dans la posture que l'on a connu lors du référendum français : la démocratie n'est légitime que si c'est le OUI qui l'emporte. Etonnez-vous qu'avec de tels comportements certains électeurs ne se braquent pas... Et Bravo à notre inimitable Kouchner qui s'est permis de faire la leçon à ces "pauvres irlandais", produisant le résultat exactement contraire à l'effet recherché.
Plutôt que d'examiner le problème de fond (l'absence de projet européen, les limites du fonctionnement institutionnel actuel), on préfère continuer la politique de l'autruche. Jusqu'à quand ce système sera-t-il tenable ? N'y a-t-il pas d'autre stratégie que de foncer dans le mur ?
En tout cas, on ne va pas goûter notre plaisir, une petite revanche sur la stratégie de nos dirigeants politiques de s'asseoir sur la position exprimée par le peuple français. Petite cerise sur la gâteau, cela tombe au moment où Nicolas Sarkozy prend la présidence de l'union. Que du bonheur je vous dis....
Un pays de 3 millions d'habitants se met de dire non à l'Europe... Les ingrats ! Grace à l'Europe, les irlandais mangent autre chose que des pommes de terre. Le pire, c'est quand certains décideurs européens disent qu'un pays de 3 millions d'habitants ne peut se permettre de dicter sa volonté à plus de 300 millions de personnes...
L'Europe et les dirigeants des principaux pays européens restent ancrés dans la posture que l'on a connu lors du référendum français : la démocratie n'est légitime que si c'est le OUI qui l'emporte. Etonnez-vous qu'avec de tels comportements certains électeurs ne se braquent pas... Et Bravo à notre inimitable Kouchner qui s'est permis de faire la leçon à ces "pauvres irlandais", produisant le résultat exactement contraire à l'effet recherché.
Plutôt que d'examiner le problème de fond (l'absence de projet européen, les limites du fonctionnement institutionnel actuel), on préfère continuer la politique de l'autruche. Jusqu'à quand ce système sera-t-il tenable ? N'y a-t-il pas d'autre stratégie que de foncer dans le mur ?
En tout cas, on ne va pas goûter notre plaisir, une petite revanche sur la stratégie de nos dirigeants politiques de s'asseoir sur la position exprimée par le peuple français. Petite cerise sur la gâteau, cela tombe au moment où Nicolas Sarkozy prend la présidence de l'union. Que du bonheur je vous dis....