Fédération : consensus dans la dernière ligne droite ?
À quelque temps du dénouement, un nouveau rebondissement dans la grande saga de la direction fédérale. On s'oriente progressivement vers la perspective d'un 1er fédéral qui ne serait autre que ... Fontanel lui-même.
Comment en est-on arrivé là ? En fait, dans la plupart des camps en présence une succession d'intérêts convergents a permis d'en arriver à cette hypothèse qui risque fort d'emporter la mise. Côté Lévita, comme nous l'évoquions précédemment, la candidature faisait débat. Du coup, on ne voyait pas trop comment elle pouvait l'emporter. L'interview de Vézinhet se matin a sonné le coup de grâce. Côté Navarro, ce n'était pas forcément plus simple. Navarro est un élève de Frêche et a du mal à accepter que son numéro deux devienne le numéro un. Pradeille par ailleurs semble accepter la solution, sentant que l'élection pouvait très bien se jouer sur de l'anti-Pradeille. Enfin, du côté des candidats aux législatives, c'est plutôt le soulagement. La persective d'un nouveau conflit n'arrangeait pas forcément les affaires des candidats, ce d'autant plus que rares sont les circonscriptions totalement acquises à un seul courant. Autant donc ne pas cliver les troupes !
Enfin, Fontanel a un mérite. Il n'est pas d'ici et ne compte pas y rester (on le voit plutôt viser la mairie de Strasbourg). Ce choix permet de ne pas jurer sur l'avenir, c'est-à-dire le prochain congrès.
Une majorité par défaut, mais une majorité quand même. Bien évidemment, il est probable que Fontanel 1er fédéral soit le mandataire de la campagne de Hollande.
Dans ce schéma, qui doit encore être validé par le BN, Fontanel gérerait la fédé avec un BF composé en proportion des rapports de force au sein du conseil fédéral. Enfin, les décisions du BN devront être validées par le Conseil fédéral.