Tribune Libre : "26 jours de trêve pour François Hollande"
Une tribune libre signée “militant ancien”
" Dans 26 jours, la campagne des Présidentielles sera terminée. Il reste donc peu et beaucoup de temps à la fois pour mobiliser pour notre candidat, François Hollande.
Pour qui a participé aux dernières campagnes nationales dans l’Hérault (1998, 2002 ou 2007), incontestablement la mobilisation atteind un niveau record. L’absence de coordination fédérale doit en être une des raisons. L’idée de réaliser une campagne par circonscription semble être un échec. On est loin d’un meeting par canton et de trois gros meetings départementaux avec des “figures” nationales à Montpellier, Béziers et Sète.
Lors des venues de François Hollande, Harlem Désir et Bertrand Delanoe, toutes à Montpellier, ce n’est pas le Parti mais bien les candidats aux législatives qui se sont chargés de la mobilisation avec les résultats que l’on connait 200 pour Désir, 500 pour Delanoe (merci André Vézinhet) et 2 000 pour Hollande qui en réunit sous la pluie 1 000 à Narbonne et 3 000 à Nîmes une semaine plus tard. Les rassemblements d’Holga réunissent encore moins de personnes et sonnent en creux la fin des “fédérastes”. Cette erreur de méthode d'organisation par la Fédération qui ne sera pas réparée, permet de poser une question : la mobilisation est-elle nécessaire pour gagner une élection ? A quoi sert une mobilisation électorale ?
Quelque soit le résultat national, François Hollande sera en tête dans l’Hérault, comme Ségolène l’a été en 2007, le poids électoral de la Ville de Montpellier oblige. Dès lors pourquoi faire campagne ?
Le mandataire de François Hollande dans l’Hérault, Alain Fontanel y répond à sa façon pour faire connaitre les candidats aux Législatives et faire émerger des têtes nouvelles, mais pas trop.
Après avoir cédé la 1ère circonscription aux Verts (alors qu’ils ont un conseiller général sur la 4ème), les “rumeurs” du Parti laissent entendre un retrait sur la 2ème et la 7ème circonscription au profit du Front de Gauche … brisant ainsi d’un seul coup la dynamique campagne de Sébastien Denaja et relançant de fait la guerre de sucession à la Mairie de Montpellier, dégagée de candidat PS, la 2ème circonscription est dès lors “offerte” aux dissidences en tout genre.
Qui a intérêt à entretenir un tel climat de division sur Montpellier ? Aucune coordination de campagne sur la Ville, à l’exception des déjeuners hebdomadaires offerts aux secrétaires de sections par Madame le Maire, des bisbilles entre “camarades” pour recouvrir des affiches, le vote de rupture sur la hausse des impôts à l’agglo et la remise en cause de l’action de Max Lévita comme Président du Groupe Socialiste à la Ville sont autant d’éléments démontrant que l’élection qui se joue à Montpellier n’est pas l’élection présidentielle. C’est bien avec ce perdant perdant qu’il faut en finir !
Il nous reste 26 jours pour montrer une formation en campagne derrière son candidat … Il faut que nos caciques fassent 26 jours de trêve au profit de François Hollande avant de reprendre la “mère des batailles” : l’élection municipal de Montpellier."