Et maintenant en route pour la liste départementale de l’Hérault !
Vous pouvez, depuis lundi déposer
votre candidature pour faire partie de la liste départementale du PS pour
l’Hérault. Elles doivent être déposées d’ici le 30 octobre minuit avant que la
CEF vote la liste qui sera présentée aux militants lors du vote du 3 décembre.
La question est de savoir s’il restera de la place. En effet, les positions
éligibles risquent d’être très chères.
La liste départementale compte 26
sièges. Si la liste PS dépasse 50%, nous pouvons compter sur 14 sièges. La
parité fait que sur ce total, seuls 7 sièges sont attribués à des hommes, le
contingent le plus concurrentiel. Nous n’évoquerons donc que ces seules
candidatures…
Quels sont déjà les candidats
prévus :
Georges Frêche
Robert Navarro
Un écologiste exclu des Verts (Y.
Pietrasanta ou Giordano)
Un radical (Lopez ou Delfau que
l’on doit bien rétribuer pour sa candidature aux sénatoriales)
Fernand Jaoul, du CPNT, annoncé
par Frêche
Le joueur de hand dont le nom
m’échappe, annoncé aussi par Frêche
(je pars de l’hypothèse que
Gayssot ne repart pas… sans savoir si Jean Huillet, l’ancien responsable de la
viticulture part)
Dans cette configuration, il ne
reste qu’un siège éligible supplémentaire à attribuer au PS. La question
cruciale est de savoir à qui ? Elle est d’autant plus cruelle qu’il y a
nombre de prétendants sachant que la liste ne couvre pas tous les territoires
ni toutes les tendances et encore moins la diversité que l’on a plébiscitée le
1er octobre. Faut-il un biterrois, un jeune, un sétois, un
représentant de Hamon ? Bref, une question sensible à trancher…
Deux options sont ouvertes :
-
Envoyer un des six premiers dans un autre département…
mais lequel ? La dernière fois, on a envoyé Giordano dans les PO.
-
Garder les 6 et choisir le 7e.
Qui tient aujourd’hui la
corde ? Francis Cros de la Salvetat, M. Delafosse, André Lubrano,
Sébastien Denaja. Répondre à cette question nécessite savoir qui va choisir
entre Frêche et Navarro. Mon pronostic irait à Delafosse. Pourquoi ? Parce
qu’il est jeune, proche de Hamon et élu de Montpellier. Cros à l’avantage de
représenter le monde rural biterrois, qui plus est dans la circonscription de
Mesquida, l’inconvénient est de ne pas représenter un territoire très peuplé
(la Salvetat) et a perdu sa commune, dans un canton qui n’en compte que trois.
Lubrano n’est pas jeune même s’il a une certaine notoriété sur le sétois. De
plus, le prendre nécessite de ne pas choisir Denaja en position éligible au nom
de l’équilibre des territoires. Autant dire que le dilemme est sérieux et les
méninges font être fortement sollicitées à la région et à la fédération.
Par ailleurs, pour ceux qui
avaient soutenu la candidature Andrieu, la question est de savoir s’il faut
postuler d’ici le 30 octobre. Pourquoi le faire me diriez-vous ? D’une
part, pour voir si la majorité fédérale est prête à jouer le jeu de l’unité,
sans beaucoup d’illusions sur le résultat final. D’autre part, il y a
éventuellement deux autres possibilités : faire voter sur deux listes le 3
décembre, c’est-à-dire rejouer le match du 1er octobre ; espérer
qu’Aubry invalide d’ici le 3 décembre la présence de Frêche sur la liste, ce
qui rabattrait les cartes. Bref, un débat qui n’est pas tranché à ce jour , ce
d’autant plus qu’une éventuelle profusion de candidatures permettrait à la
fédération de faire valoir l’unanimité de la fédération sur le vote du 1er
octobre…