Peut-on organiser des primaires en France ?
L’idée est intéressante, reste à savoir si elle est réalisable…
Le modèle est américain, la campagne se déroulant en deux temps, les primaires puis la campagne proprement dîte. Au final, cela dure un an… pour un mandat de 4 ans et cela coûte des millions de dollars. Chaque Etat définit le type de primaire (ouvert, fermée, Caucus…). L’intérêt du modèle est évident : il permet de déterminer un leadership, de renforcer la politisation de l’électorat tout en multipliant les supporters. Les opposants à ce changement évoquent d’autres enjeux. À quoi servirait le parti si ce ne sont pas les militants qui tranchent ? Et ils mettent en avant le fait que le parti démocrate n’est qu’une machine électorale. D’autre part, les primaires telles qu’elles existent aux USA laissent du sang sur les murs… les congrès du PS faisant figure à côté d’aimables causeries de salons de thé… c’est tout dire !
Au delà de ces considérations, le problème de la duplication du modèle est clair : il n’y a que deux partis aux USA, une multitude en France. Et c’est toute la question. Doit-on organiser des primaires pour la gauche ou pour le PS ? Le débat est loin d’être tranché et j’imagine mal les autres partis accepter un système de primaires piloté uniquement par le PS.
Cela ne veut pas dire que tout est à jeter dans l’idée des primaires ? Non. La question est de savoir comment les organiser et quel bénéfice en retirer. Si cela aboutit à réserver le vote aux seuls adhérents, ce ne sont pas des primaires, ce sont des investitures… chose que l’on connaît déjà. Si on ouvre plus, la question est de savoir quelle logistique pour quel public avec quel financement et quel contrôle ? En fait, tout reste à définir et à construire. Pourquoi pas les primaires ? Reste à savoir sous quelle forme avant de juger de l’efficacité ou non du modèle.
Le modèle est américain, la campagne se déroulant en deux temps, les primaires puis la campagne proprement dîte. Au final, cela dure un an… pour un mandat de 4 ans et cela coûte des millions de dollars. Chaque Etat définit le type de primaire (ouvert, fermée, Caucus…). L’intérêt du modèle est évident : il permet de déterminer un leadership, de renforcer la politisation de l’électorat tout en multipliant les supporters. Les opposants à ce changement évoquent d’autres enjeux. À quoi servirait le parti si ce ne sont pas les militants qui tranchent ? Et ils mettent en avant le fait que le parti démocrate n’est qu’une machine électorale. D’autre part, les primaires telles qu’elles existent aux USA laissent du sang sur les murs… les congrès du PS faisant figure à côté d’aimables causeries de salons de thé… c’est tout dire !
Au delà de ces considérations, le problème de la duplication du modèle est clair : il n’y a que deux partis aux USA, une multitude en France. Et c’est toute la question. Doit-on organiser des primaires pour la gauche ou pour le PS ? Le débat est loin d’être tranché et j’imagine mal les autres partis accepter un système de primaires piloté uniquement par le PS.
Cela ne veut pas dire que tout est à jeter dans l’idée des primaires ? Non. La question est de savoir comment les organiser et quel bénéfice en retirer. Si cela aboutit à réserver le vote aux seuls adhérents, ce ne sont pas des primaires, ce sont des investitures… chose que l’on connaît déjà. Si on ouvre plus, la question est de savoir quelle logistique pour quel public avec quel financement et quel contrôle ? En fait, tout reste à définir et à construire. Pourquoi pas les primaires ? Reste à savoir sous quelle forme avant de juger de l’efficacité ou non du modèle.