Cohn-Bendit attaque ferme...
Il est comme ça Dany le Rouge, un exalté. Il risque encore l'expulsion du territoire national si il continue. La dernière en date, la comparaison entre Frêche et Mussolini.
C'est pas rien... Bien évidemment, on doit condamner ce type de propos qui semblent clairement relever de la diffamation. La question étant de savoir de quel Mussolini on parle, le leader socialiste, le dictateur ou le dirigeant de la république de Salo soutenu à bout de bras par Hitler qui finira pendu par les pieds avec sa maitresse ?
Pour la première période, on ne joue pas dans la même catégorie. Frêche n'a jamais été défini par Lénine comme "le meilleur d'entre-nous", qualificatif alors attribué au Mussolini socialiste. Frêche n'a jamais dirigé de parti socialiste national par ailleurs, en tout cas pas tant que la Septimanie n'est pas reconnue comme pays à part entière.
Pour les deux autres périodes, Entre le système Frêche et un état totalitaire, il y a quand même plus que des nuances.
Alors, on peut blaguer sur le goût architectural de Frêche (voir Antigone), son appétit immodéré pour la communication, une culture du pouvoir solitaire et autoritaire, un clientélisme qui renvoie allègrement à la République romaine. Ceci étant, les comparaisons s'arrêtent là.
Mussolini était un dictateur, à la tête d'un Etat totalitaire (quoique il y ait débat chez les spécialistes de sciences politiques). Il a du sang sur les mains par ailleurs.
On ne peut pas reprocher ces dernières caractéristiques à Frêche. Au pire, son modèle est le leader populiste américain Huey Pierce Long (voir les fous du Roi de l'excellent Pen Warren). Entre régional populisme et fascisme, on est sur des modèles politiques qui n'ont rien de comparable, sauf des idéaux que tout le monde ne partage pas forcément.
C'est pas rien... Bien évidemment, on doit condamner ce type de propos qui semblent clairement relever de la diffamation. La question étant de savoir de quel Mussolini on parle, le leader socialiste, le dictateur ou le dirigeant de la république de Salo soutenu à bout de bras par Hitler qui finira pendu par les pieds avec sa maitresse ?
Pour la première période, on ne joue pas dans la même catégorie. Frêche n'a jamais été défini par Lénine comme "le meilleur d'entre-nous", qualificatif alors attribué au Mussolini socialiste. Frêche n'a jamais dirigé de parti socialiste national par ailleurs, en tout cas pas tant que la Septimanie n'est pas reconnue comme pays à part entière.
Pour les deux autres périodes, Entre le système Frêche et un état totalitaire, il y a quand même plus que des nuances.
Alors, on peut blaguer sur le goût architectural de Frêche (voir Antigone), son appétit immodéré pour la communication, une culture du pouvoir solitaire et autoritaire, un clientélisme qui renvoie allègrement à la République romaine. Ceci étant, les comparaisons s'arrêtent là.
Mussolini était un dictateur, à la tête d'un Etat totalitaire (quoique il y ait débat chez les spécialistes de sciences politiques). Il a du sang sur les mains par ailleurs.
On ne peut pas reprocher ces dernières caractéristiques à Frêche. Au pire, son modèle est le leader populiste américain Huey Pierce Long (voir les fous du Roi de l'excellent Pen Warren). Entre régional populisme et fascisme, on est sur des modèles politiques qui n'ont rien de comparable, sauf des idéaux que tout le monde ne partage pas forcément.