Tribune libre : La dernière cartouche
Renard argenté n'est pas en vacances.... Il m'envoie ce billet que je passe en tribune libre. Bien entendu tout militant peut m'envoyer une tribune libre. Je ne censure pas (sauf diffamation et injures), tout est publiable.
"La dernière cartouche
La lecture quotidienne, et parfois fastidieuse de l’ensemble des blogs des camarades socialistes de notre Fédération, à l’exception de celui-ci (Merci au Webmaster), depuis quelques temps laisse entrevoir un vrai travail « militant » (courtisan semble plus juste dans ce cas) sur la blogosphère à l’adresse de Martine Aubry, Premier Secrétaire national du PS en faveur de Septiman Ier, par contre rien sur Manuel d'Evry.
L’enjeu est simple montrer à Martine Aubry la force de l’appareil de l’Hérault par l’envoi de courriers lui réclamant des comptes sur ses propos sur le DVG à la tête du Conseil Régional. Après les employés, les élus putatifs, ce sont les élus « réels » qui ont été mis à contribution, eux au moins ont eu les honneurs de la presse régionale. La montée en puissance de toutes les strates de vassaux, même ceux sans fief, met en lumière la faible puissance du supposé « grand vassal » face à son suzerain.
Si le but est évident, la méthode peut surprendre … Les statuts sont clairs, c’est le national qui ratifie les accords et pour être premier des socialistes (celui que désigne les militants), il faut être membre du Parti … donc ces interventions « spontanées » ne servent à rien …. au regard de la démocratie interne du PS … qui reste un parti où le militant est souverain et non le cacique suzerain … dans la pratique les choses divergent comme l'atteste la déclaration de R Navarro aujourd'hui à l'Hérault du Jour.
Pour autant, la tentative est audacieuse. Certes ce n’est pas encore Napoléon à Toulon ou à Arcole mais plus Badinguet dans ces deux coup d’Etat, avortés. Reste que cela peut marcher. Imaginons que pris dans une mobilisation politique édifiante, soutenue par une adhésion enthousiaste des populations languedociennes et catalanes, l’ensemble de ces signataires franchissent le cap et créent une nouvelle formation politique dont on voit bien les ressorts … ce serait d'ailleurs nationalement une solution pour se débarrasser de Vals, il pourrait afin être chef, d’une coquille vide, un parti croupion, forme moderne par excellence de l'organisation politique.
En effet, culte du chef, clientélisme local (montpelliérain dans ce cas), populisme méridional comme il en existe déjà sur le pourtour méditerranéen (en Italie notamment mais au moins il avoue son appartenance à la radicalité de droite) seraient les fondements de ce régional-socialisme.
Celui-ci peut-il prendre ? Sans doute puisque « les électeurs sont des cons » ! Toutefois admettons quelques bémols à ce scénario fiction qui se prépare pour le 1er octobre : la puissance électorale de l’UMP qui utilise bon nombre de ses ressorts à une échelle plus performante, la ténacité de certains à gauche (en effet tout le monde n’est pas prêt à suivre le Marcel Déat du Languedoc), l’âge du Capitaine et sa capacité à tenir la barque (l’échec sénatorial pèse lourd, l’erreur stratégique de l’alliance avec le Modem a mis en lumière une analyse politique défaillante), la position nationale du PS seront en effet des données à charge dans une élection régionale présentée comme un plébiscite local … de Septiman à Napoléon III, il n’y a qu’un pas, jamais le Languedoc n’a été aussi prêt de Sedan … Navarro pourrait bien lui être Bazaine ..."
Renard Argenté
"La dernière cartouche
La lecture quotidienne, et parfois fastidieuse de l’ensemble des blogs des camarades socialistes de notre Fédération, à l’exception de celui-ci (Merci au Webmaster), depuis quelques temps laisse entrevoir un vrai travail « militant » (courtisan semble plus juste dans ce cas) sur la blogosphère à l’adresse de Martine Aubry, Premier Secrétaire national du PS en faveur de Septiman Ier, par contre rien sur Manuel d'Evry.
L’enjeu est simple montrer à Martine Aubry la force de l’appareil de l’Hérault par l’envoi de courriers lui réclamant des comptes sur ses propos sur le DVG à la tête du Conseil Régional. Après les employés, les élus putatifs, ce sont les élus « réels » qui ont été mis à contribution, eux au moins ont eu les honneurs de la presse régionale. La montée en puissance de toutes les strates de vassaux, même ceux sans fief, met en lumière la faible puissance du supposé « grand vassal » face à son suzerain.
Si le but est évident, la méthode peut surprendre … Les statuts sont clairs, c’est le national qui ratifie les accords et pour être premier des socialistes (celui que désigne les militants), il faut être membre du Parti … donc ces interventions « spontanées » ne servent à rien …. au regard de la démocratie interne du PS … qui reste un parti où le militant est souverain et non le cacique suzerain … dans la pratique les choses divergent comme l'atteste la déclaration de R Navarro aujourd'hui à l'Hérault du Jour.
Pour autant, la tentative est audacieuse. Certes ce n’est pas encore Napoléon à Toulon ou à Arcole mais plus Badinguet dans ces deux coup d’Etat, avortés. Reste que cela peut marcher. Imaginons que pris dans une mobilisation politique édifiante, soutenue par une adhésion enthousiaste des populations languedociennes et catalanes, l’ensemble de ces signataires franchissent le cap et créent une nouvelle formation politique dont on voit bien les ressorts … ce serait d'ailleurs nationalement une solution pour se débarrasser de Vals, il pourrait afin être chef, d’une coquille vide, un parti croupion, forme moderne par excellence de l'organisation politique.
En effet, culte du chef, clientélisme local (montpelliérain dans ce cas), populisme méridional comme il en existe déjà sur le pourtour méditerranéen (en Italie notamment mais au moins il avoue son appartenance à la radicalité de droite) seraient les fondements de ce régional-socialisme.
Celui-ci peut-il prendre ? Sans doute puisque « les électeurs sont des cons » ! Toutefois admettons quelques bémols à ce scénario fiction qui se prépare pour le 1er octobre : la puissance électorale de l’UMP qui utilise bon nombre de ses ressorts à une échelle plus performante, la ténacité de certains à gauche (en effet tout le monde n’est pas prêt à suivre le Marcel Déat du Languedoc), l’âge du Capitaine et sa capacité à tenir la barque (l’échec sénatorial pèse lourd, l’erreur stratégique de l’alliance avec le Modem a mis en lumière une analyse politique défaillante), la position nationale du PS seront en effet des données à charge dans une élection régionale présentée comme un plébiscite local … de Septiman à Napoléon III, il n’y a qu’un pas, jamais le Languedoc n’a été aussi prêt de Sedan … Navarro pourrait bien lui être Bazaine ..."
Renard Argenté