Rénovons le PS en Languedoc

Tenir la ligne !

 

L'opinion  est de plus en plus déstabilisée - si on en croit les sondages - par l'action du gouvernement. Autant dire que ce dernier est, actuellement, dans les basses eaux. Evidemment, le contexte économique n'aide pas. C'est vrai. Certaines mesures sont parfois discutables, on ne peut pas le nier. Mais ce qui est énervant c'est de voir que sur certains sujets, le problème ne vient pas du fond, mais de la forme...  Pour tout dire, la manière de traiter certains dossiers mériterait plus de pédagogie et surtout plus de fermeté.

 

Prenons 2 exemples, la question de l'écotaxe et les fameux 75% de taxation des hauts revenus.

 

- L'écotaxe mobilise contre elle .... On se demande bien pourquoi ! Je veux bien que des agriculteurs manifestent, mais ils devraient peut-être s'informer. L'écotaxe ne concerne pas les engins agricoles, même pas les camions qui vont faire la collecte du lait ! On est donc un peu surpris que le monde agricole monte sur les barricades sur ce dossier. Par contre, l'écotaxe concerne les camions. Et pourquoi ? C'est un vieux débat que l'on peut résumer ainsi : Les poids lourds sont un fléau pour l'entretien de la voirie qu'ils dégradent largement plus que les voitures. D'où l'idée de faire payer au transport routier une partie plus significative de cet entretien, la fameuse écotaxe. Ce n'est, après tout, que l'application du principe pollueur - payeur. On pourrait décider de ne pas faire payer cette taxe. Mais si on fait ce choix là, cela veut dire que c'est l'ensemble des contribuables qui devront payer cet entretien. Il n'est donc pas illogique de mettre en application cette écotaxe et on comprend difficilement l'attitude de certains de nos élus qui tentent de freiner le mouvement, comme c'est le cas en Bretagne, comme si sans écotaxe l'économie bretonne allait redémarrer sur les chapeaux de roues (sic).

 

- Les 75% d'imposition exceptionnelle sur les hauts revenus font aussi parler d'eux. Et le foot professionnel y va avec ses gros sabots, expliquant que c'est la fin des clubs. C'est quand même gonflé ! En effet, l'endettement actuel des clubs n'a pas attendu les 75% pour exister. Evidemment, quand on est en haut de l'affiche, les retombées financières permettent de gérer des budgets inflationnistes Mais dès que le club n'est plus en mesure de se maintenir en haut de tableau, la situation devient beaucoup plus délicate. L'exemple, c'est aujourd'hui l'OL qui est dans une situation financière de plus en plus tendue, affichant depuis plusieurs années des budgets en déficit. Les clubs qui s'en sortent mieux sont ceux qui sont soutenus par des mécènes (PSG, Monaco), exemptés fiscaux (Monaco) ou tout simplement qui maitrisent leurs budgets. Dire que les 75% d'imposition envoient les clubs dans le mur, c'est oublier que le football y va déjà, financièrement, dans le mur. Quand on sait ce que ces clubs coûtent déjà aux collectivités locales par ailleurs, il faut quand même pas pousser. C'est bien pour cela que la grève de fin novembre ("la grève des millionnaires") fin novembre apparaît surréaliste, notamment pour tous les contribuables qui ont reçu leur impôt sur le revenu.

 

On espère bien que sur ces deux sujets, le gouvernement ne va pas céder. Parce que si on doit céder là dessus, cela augure mal de la suite des évènements.

 

 



24/10/2013
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