Re-Pschitt
C'était la date fatidique. Le 13 juillet nous racontait-on. Solférino allait officialiser une solution pour Montpellier. On attend toujours un signe et il y a peu de chances d'en voir la couleur. Aucun accord global n'a été conclu. On s'en doutait vu l'impossibilité des candidats de se mettre d'accord et vu l'incapacité de la direction du Parti de trouver une solution. On est donc revenu au point de départ. C'était bien la peine de bruler autant de kérosène pour que nos quatre candidats se fassent faire la leçon au siège national du Parti. Mandroux devait se faire exfiltrer par Ayrault, elle est ressortie aussi déterminée qu'en entrant à Matignon. Valls devait lâcher Saurel, il vient de lui remettre la légion d'honneur sur son contingent du 14 juillet.
Plutôt que d'avancer dans des solutions, on reste donc dans l'expectative. Il reste désormais à savoir quelle sera la modalité de désignation des candidats. On ne sent pas Solférino décidée à lancer des primaires ouvertes à Montpellier. On s'orienterait donc vers une investiture interne. Il est quand même consternant, dans l'histoire, qu'à attendre une fumée blanche de Paris, on n'est pas tout simplement demandé aux militants quelle serait pour eux le meilleur mode de désignation.