Rénovons le PS en Languedoc

Régionales : vers les listes départementales

 

Les départementales passées, voici venu le temps des régionales. Pour tout dire, les espoirs de garder la grande région Languedoc-Pyrénées à gauche sont plus optimistes qu'il y a un mois. Il est vrai que la gauche régionale maintient son hégémonie sur les conseils départementaux, la droite gagnant le Tarn et Garonne mais perdant la Lozère. La gauche garde donc 11 des 13 départements, la droite n'en détenant que deux. L'aspect négatif c'est la progression de la droite et surtout de l'extrême droite et il ne faut pas oublier que la victoire dans le Gard et la Lozère ne se joue qu'à une voix et que si l'UMP ne gagne pas dans nos régions, ce n'est pas toujours parce que la gauche est majoritaire, mais c'est parce que  le score du FN a éliminé l'UMP. Ceci étant dit, méfions nous des comparaisons, le mode de scrutin étant différent. Pour les régionales, la qualification pour le 2e tour est de 10% des suffrages exprimés alors que la participation pourrait être plus forte que pour les départementales. En soit, ce mode de scrutin n'est pas forcément à l'avantage de la droite car cette dernière devra vraisemblablement subir la concurrence du FN capable de franchir les 10%, notamment grâce à son implantation en Languedoc-Roussillon. Mais si la gauche peut bénéficier de la concurrence entre droite et FN, elle va devoir gérer une concurrence entre les différentes forces de gauche. EELV veut y aller avec comme tête de liste le député européen Onesta, le PS a déjà choisi sa tête de liste, la secrétaire d'Etat Carole Delga, et une autre membre du gouvernement, Silvia Pinel a encore dit récemment que les radicaux souhaitaient aussi en être. Il reste à savoir ce que peut souhaiter faire le Front de gauche, entre alliance avec EELV, PS ou les radicaux ou y aller seul et savoir, enfin, si les radicaux obtiennent ou pas une tête de liste PRG/PS ou pas.

 

En attendant, il va falloir boucler les listes départementales, avec un vote des militants prévu en même temps que l'élection du 1er secrétaire, c'est-à-dire le 28 mai. La chose ne va pas être des plus faciles, car il y a du monde au portillon ! C'est la dernière élection locale avant 2020. Or, nous avons déjà des sortants qui ont eu l'assurance d'être reconduits après avoir lâché Robert Navarro à la région, nous avons un certain nombre de battus aux municipales et aux départementales qui aimeraient bien se refaire la cerise aux régionales, nous avons aussi des parlementaires qui estiment aussi avoir leur place sur la liste, plus des cadres fédéraux qui s'y verraient bien et des militants qui aspirent aussi à y être. Il y aura donc foule au portillon dès le début de la phase de dépôts des candidatures. Autant dire que les choix vont être difficiles et risquent de provoquer des étincelles. Et qui plus est, cette désignation va intervenir pendant la phase du congrès ! C'est dire que beaucoup de monde attend avec fébrilité le mois de mai... sachant que le nombre de places va aussi dépendre de l'éventualité ou non d'alliances électorales. Enfin, pour pimenter le tout, il restera à choisir, au sein de la liste, celui qui dirigera cette liste. Bien évidemment, il s'agit d'un poste plus que symbolique et les ambitions sont là aussi de rigueur...



03/04/2015
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