Navarro refait parler la poudre !
Navarro remet cela... Après son analyse digne d'un membre de jury de thèse sur Frédéric Bort, les étudiants journalistes nous en rajoutent quelques morceaux d'anthologie. À entendre absolument :
http://www.hautcourant.com/Robert-Navarro-L-apres-Freche-a,1422
Bon, comme d'habitude, certains en prennent pour leurs grades. Delacroix (qui doit sa carrière à Bourquin, dixit robert), Vézinhet et Mesquida, Alliès, ... Classique. Sur le choix de soutenir Bourquin, une petite descente en flammes d'Alary quand il explique que Delacroix et Bort souhaitait mettre en place " quelqu'un ayant moins de personnalité" (que Bourquin). Il est brave comme on dit chez nous. On va apprécier le compliment du côté du Gard.
Enfin, on apprend des scoops, du type : "il (Frêche) ne pensait pas mourir" (sic). On imagine en effet !
Le reste relève parfois de l'hérésie historique. Un exemple. En nous parlant du congrès de Rennes, Navarro nous explique que Frêche fait alors 700 voix, Navarro et ses copains, 900. On pleure de rire en entendant cela. D'une part, en 1990, Frêche avait carrément fait acheter 500 fausses cartes à Paris par Belorgeot. Lors du Yalta final du congrès, ces cartes furent finalement validées. Cela voudrait dire, à croire Navarro que Frêche ne pesait réellement que 200 cartes sur l'Hérault ! Par ailleurs, à cette époque, Navarro était un quasi inconnu dans le PS. Il n'avait même pas de carte, c'est dire... 900 cartes, il doit parler en anciens francs. C'est toujours la même chose... Quand le chef meurt, les seconds tentent de se donner une importance qu'ils n'avaient pas. À sa décharge, Navarro n'est pas le seul à adopter ce registre.
Pour faire le pendant avec la situation actuelle, Navarro nous explique que quand il prend la fédé, en 1990 il ne trouve aucune cotisation et pas de dossier.... On comprend mieux la situation actuelle. Quand il a lâché la fédé, il s'est contenté de reproduire une culture politique locale. C'est beaucoup plus clair maintenant...
Concernant la situation fédérale et la tutelle... il parle de "méthodes pires que Ben Ali" ! Même Alliot-Marie n'oserait pas aller si loin ! Les explications suivantes valent par ailleurs leur pesant d'or. La plus marrante est celle de la 11e section. Si on a bien compris, tout cela s'explique. Des gens, des commerçants, le gratin de la ville (des avocats en vue, des professeurs de médecine dixit Robert) qui ne souhaitaient pas que l'on sache qu'ils étaient au PS. POur résumer, c'est le Rotary, mais en plus timide ? Enfin, selon Robert, comment soupçonner la 11e section dont les votes ont été contrôlés par Monica Kuebler. Effectivement, là, je m'incline, l'argument est imparable...
Enfin, petit dessert, la question de la mairie de MOntpellier. Robert nous dit que s'il avait voulu être maire, il l'aurait été en 2008 "quand il était en position de force". Questionné sur le fait qu'il voudrait être candidat tête de liste en 2014, il rejette l'idée... mais dit déjà qu'il sera sur la liste. Reste à trouver le pigeon....
Pour conclure, Navarro, la langue de bois, c'est pas du contre-plaqué. C'est du chêne massif !