Le navarrisme à géométrie variable.
On pensait qu'il y avait au moins une chose simple dans le département, la gestion du groupe navarriste. Tout se profilait, en effet, pour lancer la candidature de Laurent Pradeille comme le fils spirituel de Robert (et couvé par Dominique qui ne le lâche guère) pour le poste de premier fédéral. Après la dernière réunion des secrétaires de section, la candidature semblait inéluctable.
Les choses semblent aujourd'hui un peu plus compliquées. Certes, Pradeille a réussi à trouver un nouveau soutien, en la personne d'Hélène Mandroux. On s'y attendait un peu puisque Francis Navarro, autoproclamé futur maire de Montpellier, avait signé la contribution Navarro / Pradeille. Lors d'une récente rencontre, la maire de Montpellier a adoubé le candidat Pradeille. L'épisode est différemment apprécié. Du côté Aubryste, on ne voit mal défendre pareil attelage. Côté fréchiste, Pradeille pourquoi pas, mais Mandroux sûrement pas. Bref, tout cela laisse un curieux goût à la bouche et risque plus de faire perdre des voix que d'en gagner.
Mais pendant quela Sainte Alliance était conclue, les Navarro teste avec de plus en plus d'insistance une autre option, celle de Christian Bouillé, ce qui incluerait de demander à Laurent de faire place pour le nouveau challenger. Nouveau candidat, Bouillé n'est pas pour autant un perdreau de l'année. À 74 ans, il a du mal, par ailleurs, à incarner le changement générationnel. Mais bon, il a une qualité essentielle : il obéit. Et cela, dans l'échelle des valeurs du navarrisme, cela vaut de l'or.....