Rénovons le PS en Languedoc

La préparation des listes départementales : derniers réglages


 

Le conseil régional du PS doit se tenir le 23 novembre. Les conseils fédéraux se tiendront donc les 24 et 25.  Ceux du Gard et de l’Hérault auront lieu le 24. À l’heure actuelle, voici la situation dans les différents départements :

 

Il ne devrait donc y avoir qu’une seule liste en présence dans 4 des 5 départements. En effet, l’Aude n’est pas arrivée à dégager de consensus autour d’une liste de candidats. Alors qu’Andrieu avait joué la pacification et proposé que Codorniou prenne la tête de la liste, lui-même prenant la troisième place, c’est la question des femmes qui a mis le feu aux poudres. Sur fond de rivalités entre les deux députés Dupré et Pérez, chacun défendant sa candidate, il n’a pu être trouvé de compromis sur la 2e et la 4e place. Le comble de l’absurde, c’est qu’une 2e liste sera présentée au vote des militants, liste qui se contentera d’intervertir les deux fameuses places. Comme quoi, le ridicule ne tue pas. Autant dire que les partisans d’Andrieu regardent d’un œil amusé, ces querelles égo-politiques entre partisans de Georges Frêche…

 

Dans l’Hérault, la situation apparaît loin d’être bouclée. En effet, on n’est pas toujours pas fixée sur la liste définitive. Les régulations apparaissent de plus en plus tendues, entre d’un côté la fédération et de l’autre la région. Chacun essaye de positionner le maximum de partisans et d’imposer sa stratégie. Du côté de Robert Navarro, l’ambiance n’est pas sereine. Il n’a pas obtenu la tête de liste, Frêche vient de désigner son héritier politique et c’est sur Bourquin que le choix s’est porté (Une prime à l’intelligence aurait ironisé l’ancien député PS Codognès). Enfin, Navarro semble avoir de plus en plus de mal à placer ses partisans sur la liste socialiste. Celui qui a la patate, par contre, c’est Jean-Pierre Foubert qui prend une place toujours plus importante à la région, le directeur de cabinet en titre apparaissant de plus en plus en retrait. On suppute, « dans les milieux informés », que c’est Foubert qui est à l’origine de la candidature d’Agnès Jullian qu’il a côtoyée à l’école d’architecture de Montpellier. Détecter des belles plantes, c’est un métier !

 

Du côté des partisans d’une alternative à Frêche, c’est actuellement le calme plat. Ils ont opté pour le silence radio. Plusieurs raisons expliquent ce choix. Le premier est qu’il y avait peu de chances que le résultat du 3 décembre soit différent de celui du 1er octobre. Du coup, partir pour une défaite assurée motivait peu les troupes. Le second est tout aussi stratégique. Une défaite le 1er octobre empêchait ses candidats d’apparaître par la suite sur une liste alternative. En effet, ils ont reçu des assurances nationales : Aubry doit se prononcer sur le cas Frêche vers le 10 décembre. Elle a actuellement les résultats d’un sondage sous le bras, mais  elle ne les fera connaître qu’à ce moment-là… Autant dire que le vote du 3 décembre n’est qu’une étape dont l’importance tend à se réduire…

 



21/11/2009
9 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 182 autres membres

Design by Kulko et krek : kits graphiques