Ingrid Betancourt : l'icone prend du plomb dans l'aile...
Encore une icone qui déchoît. Depuis quelques semaines, c'est encore une Betencourt (avec un t) qui est sur le devant de la scène. (mais eric Woerth n'y est pour rien... pour une fois). En cause : les ahurissantes demandes d'indemnisation de l'ancienne otage. Quitte à gagner, elle a joué sur les deux tableaux, négociant, en profitant de sa double nationalité, auprès des guichets français et colombiens. En France, elle s'est tourné vers le fonds d'indemnisation des victimes et a trouvé cavalier de ne se voir proposer qu'un demi-million d'euros. En Colombie, elle voulait négocier une transaction de plusieurs millions. Ces demandes ont été tellement mal perçues qu'après le buzz médiatique, elle a préféré renoncer aux deux procédures.
Ce qui est choquant c'est la volonté de tirer le maximum de sa captivité alors que, quand même, elle a eu une part de responsabilité dans ce qui lui est arrivé. Par ailleurs, elle a habilement joué de sa double nationalité pour essayer de taper dans les deux pays. C'est peut-être pas illégal, mais moralement contestable.
Au final, elle a choisi la retraite....
Et dire que certains édiles locaux se sont jetés comme des morts la faim sur l'icone pour proposer son nom à des momuments. Ils n'ont pas l'air ridicule aujourd'hui. NOus avons une pensée émue pour le maire de Baillargues et son rond-point Ingrid betencourt...
Au moins, dans la tradition républicaine, on attendait que les gens meurent... cela évitait de se retrouver dans des situations compliquées.