Il fallait oser....
Le sénateur Mariani y va fort... proposer un amendement pour déduire ces pertes à la bourse ! Au delà du fait que cela reviendrait à créer une nouvelle niche fiscale, on tombe quand même sur le cul.
Les prophètes du libre jeu de la concurrence et du marché nous expliquent maintenant qu'ils faut changer les règles du jeu... ce qui aboutit à demander à l'Etat de prendre en charge les pertes des boursiers. Privatiser les bénéfices et mutualiser les pertes pour garder l'attractivité de la bourse, pourquoi se gêner ? Si on le suit, jusqu'où ira-t-on ? Puis-je déduire de mon impôt les sommes que j'ai versées à la Française des Jeux alors que je n'ai rien gagné ? Et que proposer pour les machines à sous ??? Et si j'invite une fille au resto sans arriver à conclure, aurais-je le droit de déduire les coûts que j'ai dû engager ?? On rêve... Surtout que quand même, si on regarde la bourse sur 10 ans, ceux qui ont spéculé n'ont rien perdu. Et que ceux qui ont perdu récemment ont perdu une partie de leur capital dans une logique essentiellement spéculative.
Si c'est comme cela que l'on veut relancer l'économie française, la route va être longue...
Les prophètes du libre jeu de la concurrence et du marché nous expliquent maintenant qu'ils faut changer les règles du jeu... ce qui aboutit à demander à l'Etat de prendre en charge les pertes des boursiers. Privatiser les bénéfices et mutualiser les pertes pour garder l'attractivité de la bourse, pourquoi se gêner ? Si on le suit, jusqu'où ira-t-on ? Puis-je déduire de mon impôt les sommes que j'ai versées à la Française des Jeux alors que je n'ai rien gagné ? Et que proposer pour les machines à sous ??? Et si j'invite une fille au resto sans arriver à conclure, aurais-je le droit de déduire les coûts que j'ai dû engager ?? On rêve... Surtout que quand même, si on regarde la bourse sur 10 ans, ceux qui ont spéculé n'ont rien perdu. Et que ceux qui ont perdu récemment ont perdu une partie de leur capital dans une logique essentiellement spéculative.
Si c'est comme cela que l'on veut relancer l'économie française, la route va être longue...