Eric Andrieu dans Midi Libre
Éric Andrieu : « Aucune amertume ni regret » (Midi Libre du 3 octobre)
Hier, au siège du PS audois, à Carcassonne : « Je n’ai aucune amertume et aucun regret. Je suis à la disposition du PS, des militants et de Didier Codorniou. Je ferai le maximum pour que cette Région reste à gauche.
« Si j’ai des regrets, c’est sur le déroulement d’une campagne que j’aurais voulu plus transparente, qui s’est déroulée sans débat contradictoire. Il y a eu un problème de dépolitisation, avec des militants que je qualifierai d’alimentaires : les jeux sont faussés quand vous êtes dépendant d’un élu. J’ai dit qu’en face, il y avait une armée. Et ils ont mis le paquet. Il y a de vraies questions à se poser en terme de rénovation.
« S’il n’y a pas d’acte de rassemblement à gauche, le succès n’est pas garanti, même avec Georges Frêche tête de liste. Je ne dis pas que je ne serai pas candidat aux futures régionales, mais si c’est pour me retrouver placardisé au conseil régional, quel est l’intérêt ? Je ne partage pas la vision des partis politiques de Georges Frêche, qui n’accepte pas la résistance ni la contradiction : pour moi, les partis restent les garants de la démocratie ».
Hier, au siège du PS audois, à Carcassonne : « Je n’ai aucune amertume et aucun regret. Je suis à la disposition du PS, des militants et de Didier Codorniou. Je ferai le maximum pour que cette Région reste à gauche.
« Si j’ai des regrets, c’est sur le déroulement d’une campagne que j’aurais voulu plus transparente, qui s’est déroulée sans débat contradictoire. Il y a eu un problème de dépolitisation, avec des militants que je qualifierai d’alimentaires : les jeux sont faussés quand vous êtes dépendant d’un élu. J’ai dit qu’en face, il y avait une armée. Et ils ont mis le paquet. Il y a de vraies questions à se poser en terme de rénovation.
« S’il n’y a pas d’acte de rassemblement à gauche, le succès n’est pas garanti, même avec Georges Frêche tête de liste. Je ne dis pas que je ne serai pas candidat aux futures régionales, mais si c’est pour me retrouver placardisé au conseil régional, quel est l’intérêt ? Je ne partage pas la vision des partis politiques de Georges Frêche, qui n’accepte pas la résistance ni la contradiction : pour moi, les partis restent les garants de la démocratie ».