Rénovons le PS en Languedoc

1er conseil fédéral de l'année

Chaud le conseil fédéral du vendredi 30 !

Deux points de l'ordre du jour ont été abordés.

Le 1er, celui de la partition de la section de Sète. Ce débat a été vif. La fédération défend le fait que ce serait plus efficace pour gagner d'avoir une section pour chaque canton (Rappelons que le dernier maire PS à Sète a été élu en 1929, un dénommé Escarguel... plus tard exclu du parti. Tout ça pour dire qu'il est peu vraisemblable que la question de la victoire socialiste à Sète dépende de l'existence d' 1 ou 2 sections). les cadres de la section de Sète qui sont intervenus ont argué que la section étant contre dans sa trés grande majorité et ils ne voyaient pas l'intérêt d'une telle initiative dont le principal bénéficiaire est le secrétaire fédéral Sébastien Denaja qui obtient le secrétariat de cette nouvelle section.
les courants Delanoe et Aubry sont intervenus pour s'opposer à ce projet. Du Plaa, pour la motion Aubry cite perfidement Roral en rappelant qu'il faut donner la parole aux militants.... Enfin, il évoque le fait que cette division a Béziers a crée plus de divisions que d'émulation... Vezinhet pour les delanoistes défend aussi son opposition à  ce projet.
Le secrétaire de la section de Sète, Dédé Lubrano, a pris la parole pour s'expliquer... explication un peu compliquée puisqu'il soutient ses militants mais qu'il ne souhaite pas aller contre la fédé. Un militant a alors murmuré que les places aux régionales étaient décidément chères....
Bref, ce fut du chand, avec de petites escarmouches collatérales.... Bref, on est une grande famille.
Finalement, il y eut un vote les Royalistes ont voté pour, les delanoistes et aubristes contre, les courageux hamoniens s'abstenant.
Concernant les européennes, Navarro a fait un petit historique pour rappeler qu'en 2004 il avait été conclu que le Languedoc-Roussillon aurait la tête de liste à l'élection suivante. Cette proposition de Hollande, ceci étant dit, n'engage pas la majorité nationale actuelle qui a annoncé qu'elle n'était pas concernée. Bref, cela sent le paté pour la région... C'est d'autant plus vrai que la négociation des listes européennes relève du Yalta entre les différents courants du PS et que Navarro, sans le dire explicitement, n'est pas opposé à ce que Peillon soit tête de liste. Victime collatérale, la maire de Montpellier, Mandroux, qui avait négocié son ralliement à Royal contre une place aux européennes.
Bref, la composition de la liste aux européennes ne sera pas simple. IL y a trois sortants, plus Peillon àintégrer, plus les accords nationaux entre courants, plus la question des radicaux qui se sont fait claquer la porte par le MODEM, plus les nouvelles conditions d'éligibilité que devrait annoncer incessamment la direction du parti. La question est encore loin  d'être réglée....






30/01/2009
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