Elections municipales : Etat des lieux.
La préparation des prochaines municipales s'accélère dans l'Hérault. La circulaire fédérale est désormais parue (cliquez ici).
Concernant le calendrier, une première vague de votes d'investiture va avoir lieu dès la semaine prochaine. Une dizaine de communes ont privilégié une désignation précoce avec un premier tour dès le 16 mai et un second éventuel la semaine suivante. Sur cette dizaine de communes (notamment Mauguio, Bédarieux, Clapiers...), les votes vont être assez simples puisqu'il n'y a qu'une candidature. La seule exception est le cas de Clapiers avec trois candidats qui concourent pour succéder à Pierre Maurel. En toile de fond, compétition locale entre l'ancien secrétaire de section, pro-Navarro, et les partisans de Pierre Maurel. On attend de voir la future liste électorale pour se prononcer sur le résultat. En effet, désormais, les électeurs sont les militants de la section électeurs de la commune mais aussi les militants d'autres sections électeurs à Clapiers. Cette reformulation du corps électoral pourrait changer de manière significative les rapports de forces locaux. Le problème est que les candidats n'ont pas, à une semaine du vote, la liste exacte des électeurs potentiels. Une situation qui risque de faire débat. En tout cas, on connaîtra la liste électorale des communes concernées vendredi après réunion de la commission électorale.
Le gros des élections aura lieu en septembre, les villes de plus de 20 000 habitants ne votant, pour leur part, qu'en octobre.
En attendant le verdict des urnes, la situation locale reste tendue dans le département. Plusieurs raisons expliquent la fébrilité ambiante. La première est d'abord l'absence, dans plusieurs villes, d'un leadership incontesté. C'est bien évidemment le cas de Montpellier et Béziers, les deux gros morceaux. Ces tensions sont accrues par la question des adhésions nouvelles avec un flux important à la veille des 6 mois d'ancienneté requise pour voter. À ce jour, selon les données fournies hier aux secrétaires des sections de Montpellier par Jean-Louis Gely, président du BFA, on a un stock de 845 cartes nouvelles, dont 671 sur la seule ville de Montpellier. Face à cette situation, le BFA a cherché à y voir plus clair, demandant notamment à Paris les numéros de CB et les adresses IP pour voir si il n'y a pas des cas douteux d'adhésions collectives. À ce jour, dans l'attente de contrôles supplémentaires, seules 255 cartes nouvelles sont jugées recevables. On n'en sait pas plus pour l'instant, le BFA d'hier s'étant focalisé sur les sections votant la semaine prochaine. Bien évidemment, la question est de savoir comment gérer ces demandes. On ne va pas être naïf, plusieurs candidats essaient de gonfler les effectifs de leurs supporters. La question est de savoir comment traiter le problème. Bien évidemment, on aurait déjà un règlement intérieur pour clarifier ces questions, on avancerait plus sereinement. Mais la copie de Paul Alliès se fait attendre....
Dans l'attente, le BFA et H. Bourgi ont proposé certaines solutions : non enregistrement des inscriptions multiples dans un même lieu, avec le même mode de paiement, refus des inscriptions en liquide, etc...(et on attend l'officialisation du gros morceau, une liste électorale unique sur Montpellier et Béziers !). Par ailleurs, les nouveaux adhérents son affectés d'office non pas là où ils demandent à adhérer mais sur la section de leur lieu de résidence. Ces mesures sont discutées, depuis plusieurs BFA, notamment quant à leur validité statutaire. C'est notamment Vézinhet qui est monté au créneau, la section de Montpellier 9 votant une motion refusant les affectations d'office. Les choses sont donc encore tendues et on attend de voir un compromis émerger et sa validation en conseil fédéral, ce qui aurait le mérite de calmer le jeu. À défaut, la route va être longue jusqu'à l'été et rien n'interdit une section de voter pour refuser les adhésions qui lui sont présentées... Bref, il serait temps qu'on sorte par le haut de cette histoire. En effet, il va être temps de passer à la phase suivante, celle de la campagne des investitures. Autant avoir d'ici là des listes non réfutables, histoire de calmer le jeu et de recentrer le débat sur l'essentiel, c'est à dire le programme des candidats.
On est donc à un moment clef de la préparation des municipales. Bien évidemment, comme toujours, c'est sur Montpellier que la situation est la plus tendue. Le sondage du parti n'a pas pacifié les choses, montrant qu'aucun candidat potentiel testé (Laurent Beaud ne l'a pas été pour sa part) n'enfonce les autres ou se voit décroché. De plus, certains candidats sont testés en dissident, mais pas les autres ! Bonjour l'ambiance ! Ce climat donne lieu à toutes les suspicions, entre les pro machin, les pro bidule, etc... chacun accusant l'autre de toutes les turpitudes ! les proches de Moure reprochent aux partisans de Saurel de pourrir le jeu, ceux de Saurel à ceux de Mourre de manoeuvrer en sous main derrière le dos de Bourgi et de bourrer les cartes, ceux de Mourre à ceux de Mandroux de bourrer les sections, reproche identique adressé par les seconds aux premiers. Autant dire qu'Hussein n'est pas prêt de partir en vacances...