Des sénatoriales dans la division
Les sénatoriales s'annoncent chaudes dans l'Hérault. Robert Tropéano, sénateur sortant, exclu de la liste 2008 par la fédération de l'Hérault décide de monter sa propre liste. Quels sont les raisons et les enjeux de cette situation ?
Les enjeux sont simples. L'Hérault élit 4 sénateurs au scrutin proportionnel. La gauche de deux sortants (Delfau, Tropéano). Le 1er semble ne pas vouloir se représenter, le 2e a été viré de la liste. La droite, depuis 2007, a un sénateur, R. Couderc élu grâce à la division du PS et l'indigence de la candidate PS.
Pour comprendre les rivalités actuelles, il faut revenir à la constitution de la liste. La fédération a décidé que G. freche serait tête de liste. Après tout, pourquoi pas ? Pour se soigner, quoi de mieux qu'une maison de repos... Comme le 1er était montpelliérain, il fallait, parité oblige, que le 2e soit une femme de Béziers. Après le refus d'Eliane Bauduin, c'est K. Chevalier, militante de 2e main, qui fut choisie, Robert navarro complétant ce trio de reve... Dans ce contexte, il n'y avait pas de place pour le sénateur sortant qui fut évacué... Entre temps, le président du conseil général, lassé d'être considéré comme un 2e couteau par Freche et Navarro, laisse partir la dissidence de Tropéano. Avec ce soutien du conseil général, Frêche hésite à maintenir sa candidature. On peut le comprendre. A force de d'humiler ses partenaires politiques (Verts à Montpellier, PC à Sète par ex.), à force de détruire toute opposition interne, il ne faudra pas s'étonner qu'une partie de la gauche se défoule lors de ses sénatoriales.
La balle est dans le camp des fréchistes aujourd'hui. Soit ils adoptent des positions plus démocratiques et équilibrées, soit cela va être le massacre. Au-delà des sénatoriales, l'enjeu ce sont les régionales de 2010. La gauche ne peut se permettre d'être divisée, même si c'est le transparent maire de Béziers qui conduit les troupes de l'UMP. Tout cela ne mérite-t-il pas de rediscuter les plans de carrière de Frêche et de Navarro ?
1er élement de réponse ce mardi avec le conseil fédéral du PS.......
Les enjeux sont simples. L'Hérault élit 4 sénateurs au scrutin proportionnel. La gauche de deux sortants (Delfau, Tropéano). Le 1er semble ne pas vouloir se représenter, le 2e a été viré de la liste. La droite, depuis 2007, a un sénateur, R. Couderc élu grâce à la division du PS et l'indigence de la candidate PS.
Pour comprendre les rivalités actuelles, il faut revenir à la constitution de la liste. La fédération a décidé que G. freche serait tête de liste. Après tout, pourquoi pas ? Pour se soigner, quoi de mieux qu'une maison de repos... Comme le 1er était montpelliérain, il fallait, parité oblige, que le 2e soit une femme de Béziers. Après le refus d'Eliane Bauduin, c'est K. Chevalier, militante de 2e main, qui fut choisie, Robert navarro complétant ce trio de reve... Dans ce contexte, il n'y avait pas de place pour le sénateur sortant qui fut évacué... Entre temps, le président du conseil général, lassé d'être considéré comme un 2e couteau par Freche et Navarro, laisse partir la dissidence de Tropéano. Avec ce soutien du conseil général, Frêche hésite à maintenir sa candidature. On peut le comprendre. A force de d'humiler ses partenaires politiques (Verts à Montpellier, PC à Sète par ex.), à force de détruire toute opposition interne, il ne faudra pas s'étonner qu'une partie de la gauche se défoule lors de ses sénatoriales.
La balle est dans le camp des fréchistes aujourd'hui. Soit ils adoptent des positions plus démocratiques et équilibrées, soit cela va être le massacre. Au-delà des sénatoriales, l'enjeu ce sont les régionales de 2010. La gauche ne peut se permettre d'être divisée, même si c'est le transparent maire de Béziers qui conduit les troupes de l'UMP. Tout cela ne mérite-t-il pas de rediscuter les plans de carrière de Frêche et de Navarro ?
1er élement de réponse ce mardi avec le conseil fédéral du PS.......