Compte-rendu du conseil fédéral du 11 mars
Voici un compte-rendu du conseil fédéral d'hier soir consacré à la réforme territoriale envoyé par un camarade :
"Tenu dans les locaux de l'espace Pagezy (un ancien maire de Montpellier), le Conseil fédéral extraordinaire consacre à l'acte III de la Décentralisation a permis aux socialistes présents, militants, élus locaux dont beaucoup de Conseillers généraux, quelques Conseillers régionaux et quatre parlementaires non pas d'échanger mais de faire connaître sa position sur un texte qui en est déjà à sa huitième version.
Cette longue réunion de plus de deux heures n'a pas permis un véritable débat, beaucoup de participants ont souligné le soutien mesure des intervenants (A Vezinhet, K Mesquida et C Bilhac) au texte du Gouvernement peu par contre ont note l'absence des principaux élus de la Ville de Montpellier et des Présidents socialistes des communautés d'agglomération de Montpellier et Sete.
Aux 3 interventions succédant à l'introduction liminaire du Premier fédéral Hussein Bourgi, se sont ajoutées une vingtaine de prise de parole de la salle, faites soit par des élus, des cadres territoriaux et des responsables de sensibilité.
Si le débat n a pas vraiment eu lieu, c'est sans doute plus du au fait que nous avons assisté à un échange de spécialistes sur une loi "technocratique" dont certains intervenants ont souligné le manque de souffle et l'absence de cohérence politique qu'à cause de la défense des pré-carrés territoriaux.
Incontestablement ce premier débat fédéral en appellera d'autres. En terme de méthode, une présentation plus didactique et pédagogique du texte aurait permis à l'ensemble des participants de saisir enjeux et questionnements. Il faut remercier Kléber Mesquida d'avoir propose une synthèse illustrant son propos.
Si on peut regretter, en dépit des avertissements répétés d'Hussein Bourgi et du modérateur Renaud Calvat, les discretions sur la loi électorale déjà votée à l'Assemblée nationale surtout en l'absence des députés juges "coupables", on regrettera surtout que les thèmes de la réforme et de la justice fiscales, tout comme celui de la démocratie participative ou de la place du citoyen dans la décision publique, de la clause de compétence générale et de la hiérarchie des normes, notamment avec la création du nouvel échelon métropolitain a 400 000 habitants, tout comme celui de l'Europe n'ont été que peu abordés.
Enfin, et c'est sans doute la principale difficulté à laquelle les militants socialistes font être confrontés, c'est celui de l'incompréhension d'un texte ramené par beaucoup à une simple querelle entre tenants d'exécutifs locaux, entre ruraux et urbains.
Pour éviter cela le Parti aurait du se saisir de cette thématique et Harlem Désir aurait du des son élection ou lors de sa campagne électorale proposer d'organiser une convention nationale sur l'acte III afin que les socialistes puissent débattre entre eux des réformes fiscales, électorales et d'administration du territoire.
Hier, La Fédération de l'Herault a tente de le faire et ce fut une réussite."