Cantonales. Canton de Lunel : la droite existe, on l’a rencontrée !
L’accouchement a été laborieux, mais la droite a fini par désigner un candidat. Petit retour sur les épisodes précédents. En septembre, le maire divers droite de Lunel ne voulait pas y aller, se réservant pour les législatives. Un enjeu à la hauteur de ces ambitions semble-t-il. Le candidat programmé était Navas, maire divers droite de Villetelle à qui Frêche était venu apporter des encouragements, de même qu’Arnaud et les partisans de Grand dans le secteur. Il était parti tôt pour griller la politesse à ces éventuels challengers. Tout semblait rouler. Parallèlement, l’UMP désignait un candidat orthodoxe… et transparent, le docteur Gréau. Entre temps, Frêche est mort, l’UMP a proposé à Arnaud son soutien en retirant son candidat… ce que ce denier niait quelques jours plus tôt. Au final, Navas, sans le soutien de Frêche disparu, a préféré jeter le gant. Ce dernier a été ramassé par Claude Arnaud qui finalement y va. Qui a dit que ce n’était compliqué qu’à gauche ? Pour simplifier le tout, Ullès, l’ancien maire divers droite de Marsillargues, dit « le gestionnaire » (sic) part aux cantonales pour se compter pour les prochaines municipales. En face, Claude Barral a été investi pour le PS ainsi que Michel Génibrel pour le PC. Depuis peu, un candidat Vert, Claude Voisin est apparu. Enfin, l’extrême droite aura deux représentants, un pour le FN, l’autre pour la Ligue du Midi.
Dans ce canton, on peut s’attendre à une triangulaire Droite / PS / FN. En 2004, on avait eu un duel entre Arnaud et Barral, le FN appelant à voter Arnaud. Barral était passé aux forceps. En 2011, on s’attend à un schéma plus complexe. Le seuil de qualification pour le 2e tour (12,5 % des inscrits) fait qu’Arnaud devrait faire plus que le plein sur Lunel pour limiter les effets de la candidature Ullès et arriver en 2e ou 3e position. Barral devrait aussi se qualifier ainsi que le FN. Le résultat reste indécis et dépendra de l’attitude du FN au 2e tour. En 2004, il a appelé à voter Arnaud. Que fera-t-il en 2011 ?