Rénovons le PS en Languedoc

Au bal des faux-culs, les présidents de régions seront rois.

 

On allait voir ce qu'on allait voir... Depuis le vote de la loi Notre, les régions ne sont plus, désormais,  concurrencées par les départements en matière de développement économique. Ces derniers, sauf cas particulier, ne peuvent plus intervenir dans ce domaine. Bien évidemment, comme il ne s'agit pas d'un transferts de compétence, il n'y a pas de transferts financiers du département vers la région. Les régions ont donc demandé à l'Etat de nouvelles recettes pour assumer la fin de l'action départementale dans ce domaine.

 

En soit, la question peut faire débat. Cela fait des années que les régions nous expliquent que la concurrence entre région et département fait redondance. ON aurait pu donc imaginer que l'intérêt de supprimer l'intervention départementale allait permettre plus d'efficience, et donc un coût moindre. Mais que nenni !  Nous avons du mal comprendre... Les régions demandent l'équivalent de 600 millions d'euros. L'Etat a donc imaginé, avec l'association des régions de France (ARF), une nouvelle taxe foncière impactant les propriétaires et les entreprises. Sur le papier, cela fait des années que les régions gémissent de ne plus avoir de latitude fiscale. Elles en auraient désormais une. Certes, on pourrait discuter de la pertinence du nouvel impôt, notamment une taxe basée sur le foncier. Mais pourquoi pas ?

 

Finalement, l'édifice s'est écroulé. Tout piteux, le président de l'ARF a expliqué au gouvernement que cela ne pouvait se faire. Il est vrai, qu'entre temps, une partie des nouveaux présidents de région est monté au créneau pour dénoncer un nouvel impôt. Bon, on se dit, un impôt en moins, on va pas se plaindre non plus. Mais c'est plus vicieux que cela. Les régions demandent des dotations supplémentaires de l'Etat et un part de l'impôt carbone. Pour dire les choses clairement, les régions veulent plus de recettes mais se refusent à assumer l'impôt devant les contribuables. Mais au final, d'où que vienne l'argent, il sera forcément collecté par l'impôt. mais on préfère que cela soit l'Etat qui le collecte, quitte d'ailleurs à ce que certains nouveaux présidents de régions de droite tapent sur le montant des impôts de l'Etat. Mais bon, dans le contexte politique actuel, on n'est plus à une ambiguïté près... Comme faux-culs, on ne fait pas mieux.



18/09/2016
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