Vézinhet peut-il gagner le congrès ?
Début tonitruant pour Vézinhet pour cette rentrée. Après les sénatoriales, voici venu le temps du congrès. Premier à tirer, Vézinhet n'a pas fait dans la dentelle. Signataire de la motion Delanoë, il devient le mandataire du courant, éjectant pour le coup Navarro qui se rallie dans l'urgence à Ségolène. 2e temps, il reçoit le soutien de la majorité des conseillers généraux du groupe PS. 3e étape, il lance le premier meeting de la campagne en compagnie de Delanoë dans une salle plutôt bien remplie. Dans l'euphorie, Vezinhet pense même arriver en tête le 6 novembre. Est-ce réalisable ?
Répondre à cette question est complexe. D'une part, cela suppose de connaître la "combativité" des autres motions. Après Delanoe, il y a fort à parier que les autres motions vont sortir les calibres, notamment le 15 octobre. On parle d'Hamon, Aubry. Côté fédération, Ségolène ou peut-être le grand jeu, le Dalaï Lama ?
D'autre part que pèse réellement les troupes de Delanoe ? En effet, si nombre d'élus sont signataires, qu'en est-il des militants et de la capacité de ces élus à convaincre les militants de les suivre ? Si on a pas d'inquiétude pour Vezinhet, il n'est pas dit que les sections de Benezis, Guibal ou Pétard suivent comme un seul homme, ce d'autant plus qu'il existe encore un potentiel militant ségoléniste, bien qu'en régression.
Enfin, la grande question, c'est la capacité de Vezinhet à structurer des alliances avec les autres courants, principalement Aubry et Hamon. Pour ce dernier, cela va être compliqué si le mandataire reste Delafosse. Pour Aubry, la question est de savoir ce que Vezinhet est capable de négocier. La question clef sera la candidature unique au poste de Premier fédéral, ce qui ne sera pas une mince affaire. Côté conseil général, on a évoqué la candidature Ferran... ce qui n'a pas convaincu, c'est peu dire, les aubristes . Bref, les jeux ne sont pas encore clos, loin de là.
Répondre à cette question est complexe. D'une part, cela suppose de connaître la "combativité" des autres motions. Après Delanoe, il y a fort à parier que les autres motions vont sortir les calibres, notamment le 15 octobre. On parle d'Hamon, Aubry. Côté fédération, Ségolène ou peut-être le grand jeu, le Dalaï Lama ?
D'autre part que pèse réellement les troupes de Delanoe ? En effet, si nombre d'élus sont signataires, qu'en est-il des militants et de la capacité de ces élus à convaincre les militants de les suivre ? Si on a pas d'inquiétude pour Vezinhet, il n'est pas dit que les sections de Benezis, Guibal ou Pétard suivent comme un seul homme, ce d'autant plus qu'il existe encore un potentiel militant ségoléniste, bien qu'en régression.
Enfin, la grande question, c'est la capacité de Vezinhet à structurer des alliances avec les autres courants, principalement Aubry et Hamon. Pour ce dernier, cela va être compliqué si le mandataire reste Delafosse. Pour Aubry, la question est de savoir ce que Vezinhet est capable de négocier. La question clef sera la candidature unique au poste de Premier fédéral, ce qui ne sera pas une mince affaire. Côté conseil général, on a évoqué la candidature Ferran... ce qui n'a pas convaincu, c'est peu dire, les aubristes . Bref, les jeux ne sont pas encore clos, loin de là.