Veillée d'armes avant le bureau national de mardi.
Demain soir, le BN doit prendre acte de l'exclusion des militants socialistes qui ont décidé de concourir sur une liste dissidente menée par Georges Frêche contre la liste officielle du PS.
La sanction est prévue dans les statuts. Il s'agit d'une exclusion de 2 ans. On va vu cela lors des dernières élections municipales. À l'époque, c'était un dénommé Robert Navarro qui demandait au conseil fédéral de voter ces exclusions qui ont été votées, car elles étaient statutaires.
Les partisans de Frêche parlent actuellement d'une suspension des candidats pour essayer de minorer la portée de l'affaire. C'est une exclusion tout simplement. Dans deux ans, ils pourront éventuellement demander leur réintégration. Cette dernière passera par un vote du BN pour les membres du BN (Andrieu, Navarro) ou des conseils fédéraux considérés.
Frêche, face à cette situation, choisit l'attaque contre Martine Aubry et Mandroux. Si Aubry doutait, je pense que ce type de propos aboutit plus à réaffirmer sa position qu'à autre chose. L'inquiétude du camp Frêche est que la fin de campagne sera marquée par une nationalisation du scrutin, pour ou contre Sarkozy. Autant dire que cela pourrait ne pas faire le jeu du président de région.