Un TGV pour quoi faire ?
2009, sera l'année du TGV. Le débat public du TGV Montpellier-Perpignan devrait commencer avant l'été dans la région. Il était temps ! Il faut rappeler que ce secteur était à l'origine un tronçon du TGV Med, tronçon qui fut, comme le Marseille-Nice, décalé dans le temps, suite aux difficultés rencontrées par la SNCF sur la partie Lyon-Marseille. Après un premier débat en 1995, le projet est aujourd'hui entièrement relancé.
À supposer que l'on trouve un financement, plusieurs questions sont en débat :
- Pour quelles finalités fait-on une LGV = fret, passager, desserte régionale, inter-régionale ou internationale ?
- Pour quel tracé ?
Etant donné que l'on a fait une ligne mixte entre Nîmes et Montpellier et entre Perpignan et Figueras, on ne voit pas d'autre logique que de réaliser une ligne pour le fret et le trafic voyageurs. Faire une ligne seulement pour les voyageurs signifierait que l'on ne souhaite pas développer d'alternative au transport routier et que l'on a surinvesti inutilement pour les deux autres tronçons.
Ensuite, reste la question du tracé. L'hypothèse la plus probable est un passage au nord de l'étang de Thau, s'écartant du secteur Agde-Sète-Frontignan jusque là desseri par le TGV. Là ou cela devient compliqué, c'est sur la localisation de la gare sur l'aire Béziers-Narbonne. On a aujourd'hui deux options, celle défendue par Béziers demandant une concentration des réseaux au sud de Béziers (aéroport - A9/A75-TGV) avec une bretelle sur Agde. L'autre option, défendue par la Région et Narbonne est une gare à salles d'Aude, justifiée notamment par la connexion sur l'axe toulousain. Avec en toile de fond les prochaines régionales, on imagine les difficultés de l'Etat à trouver un compromis entre ces différentes positions.
Par contre, déjà un premier constat : on continue les gares betteraves puisqu'à priori il faudrait se déplacer en voiture pour aller prendre le TGV.... L'écologie, un combat de tous les jours !
À supposer que l'on trouve un financement, plusieurs questions sont en débat :
- Pour quelles finalités fait-on une LGV = fret, passager, desserte régionale, inter-régionale ou internationale ?
- Pour quel tracé ?
Etant donné que l'on a fait une ligne mixte entre Nîmes et Montpellier et entre Perpignan et Figueras, on ne voit pas d'autre logique que de réaliser une ligne pour le fret et le trafic voyageurs. Faire une ligne seulement pour les voyageurs signifierait que l'on ne souhaite pas développer d'alternative au transport routier et que l'on a surinvesti inutilement pour les deux autres tronçons.
Ensuite, reste la question du tracé. L'hypothèse la plus probable est un passage au nord de l'étang de Thau, s'écartant du secteur Agde-Sète-Frontignan jusque là desseri par le TGV. Là ou cela devient compliqué, c'est sur la localisation de la gare sur l'aire Béziers-Narbonne. On a aujourd'hui deux options, celle défendue par Béziers demandant une concentration des réseaux au sud de Béziers (aéroport - A9/A75-TGV) avec une bretelle sur Agde. L'autre option, défendue par la Région et Narbonne est une gare à salles d'Aude, justifiée notamment par la connexion sur l'axe toulousain. Avec en toile de fond les prochaines régionales, on imagine les difficultés de l'Etat à trouver un compromis entre ces différentes positions.
Par contre, déjà un premier constat : on continue les gares betteraves puisqu'à priori il faudrait se déplacer en voiture pour aller prendre le TGV.... L'écologie, un combat de tous les jours !