Rénovons le PS en Languedoc

Tribune libre : "L'effet Domino"


Une nouvelle tribune libre du prolixe Spartakiste :

Le Bureau natrional du PS du 23 février est resté fidèle à la ligne politique du PS définie lors du BN du 2 février : une liste socialiste présente aux élections régionales du Languedoc-Roussillon, conduite par Hélène Mandroux.

Tout le monde connaissait les conséquences certains les attendaient d’autres plus crédules ou sous la fascination de propos juridiques, sans fondement, les mésestimaient. Aujourd’hui c’est clair : exclusion pour deux ans. Nos ex-camarades ne sont pas les seuls ceux de 18 autres départements ayant comme eux fait des choix certes en conscience mais en dehors du Parti l’ont quitté volontairement.

La spécificité régionale devient de plus en plus marquée. Les Cinq fédéraux premiers exclus, leurs soutiens les plus fidèles, figurant sur la Liste pour préparer le grand combat de l’après Septiman aussi,  nul doute que des hommes se préparent à prendre en main les majorités fédérales pour pouvoir discuter avec la « commission de réconciliation » (on ignore si cette appelation est une réponse à la métaphore de Daniel Cohen-Bendit, c’est en effet Mussolini qui pour sceller les accords de Latran a construit à Rome la voie de la réconciliation).

Ces dirigeants ne sont pas des hommes liges, des hommes dépourvus d’ambition, nul doute que ce sont eux les premiers qui profiteront d’une absence de deux ans. Jean-Claude perez dans l’Aude va-t-il reprendre sa fédération ? Sébastien Denaja et Michael Delafoose vont-ils former un ticket jeune un à la Mairie de Montpellier, l’autre à la Fédération ? Deux ans c’est long, surtout que d’ici là les investitures cantonales et législatives auront lieu, ils n’y participeront pas, et surtout ils ne les maitriseront pas …

C’est cela l’effet Domino. Par une parole de trop (consciente), Georges Frêche a tué le futur de l’ensemble de ses courtisans qui trop préoccupés à se battre déjà pour sa succession (jouant sa mort physique) ne s’en sont même pas rendu compte.

Georges Frêche n’a pas conduit une « opération main propre » (cela aurait été un comble) mais une « opération terre brûlée » (après moi le déluge) avec une véritable maestria, profitant de la médiocrité de sa cour.

C’est certainement sa dernière opération politique ce n’est pas le PS qui l’a sabordé, mais ses courtisans qu’il a empoissnné comme les vieux hiérarques d’Asie.


24/02/2010
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