Rénovons le PS en Languedoc

Tribune libre : "Discussion ou saucisson ?"

 

Tribune libre «  Discussion ou saucisson ? »

 

Joël Recasens m'envoie le compte-rendu de la réunion de mardi à Montpellier 8. C'est du lourd…..

 

« Mardi 18 mai 2010… Je me rends à l'Assemblée Générale de Montpellier 8 à l'aimable invitation de son secrétaire de section, pour parler de ce qui fait l'actualité du parti, la Convention Nationale sur le Nouveau Modèle de développement économique, social et écologique.

Le but est de présenter le texte comme cela a pu se faire à la Paillade le 10 mai, d'échanger entre militants.

André Vito introduit, pose le cadre de la réunion de section. Lorsqu'il s'apprête à présenter les camarades venus exposer le texte, il est interrompu de manière particulièrement agressive par Cougnenc. L'ordre du jour ne serait pas convenable… Il faudrait en premier lieu parler des Régionales et finir par le texte qui ne doit pas susciter de débat puisqu'il serait déjà adopté et qu'il s'agit de toute façon d'un ramassis illisible. Ces assertions sont fausses puisque la procédure définie donne la possibilité d'amender le texte.

André Vito refuse de remettre en question l'ordre du jour. Cougnenc en appelle alors à un vote de la salle pour que soit entériné le nouvel ordre du jour qu'il propose. Nouveau refus de Vito qui précise que c'est à la Commission Administrative de fixer l'ordre du jour et que concernant la séance du jour c'est le national qui demande un débat sur le texte de la convention et que la réunion n'avait d'autres objets que celui-là. Déni de Cougnenc et nouvel appel au vote des présents.

C'est alors qu'intervient Louis Pouget, avec à peine moins d'agressivité indiquant qu'il trouvait scandaleuse l'exclusion des 58 colistiers socialistes de Georges Frêche. Il demande alors le vote d'une motion exigeant de la part du National la réintégration des exclus.

À nouveau Vito ne cède pas. Une telle motion n'est pas l'objet du débat et n'a aucune valeur au regard des statuts du parti. Il ne la mettra pas au vote.

Cougnenc appelle alors ses partisans à quitter l'assemblée et à le rejoindre pour fêter la victoire de Georges Frêche.

Sans se formaliser de l'impolitesse qui consiste à mépriser des intervenants qui se sont déplacés pour débattre avec les membres de la section, ces individus poussent la grossièreté plus loin encore.

Tandis que nous poursuivons le débat sur le texte de la convention, débat au demeurant particulièrement intéressant, au fond de la salle, 18 personnes « festoient »  bruyamment essayant se faisant de couvrir la présentation du texte. Ils ont eu raison de partir car si vote avait eu lieu, ils auraient été minoritaires, 25 personnes ayant eu l'obligeance de rester débattre, certaines particulièrement indignées, et je les comprends, par cette attitude inqualifiable.

Imaginez alors la situation… Un groupe d'un côté de la salle, poursuivant la présentation du texte, un autre groupe plus réduit de l'autre côté en train de boire et de manger en l'honneur de Georges Frêche en faisant évidemment le plus de bruit possible. Gênés par ce battage sonore, deux camarades ont considéré qu'il était impossibilité de poursuivre, retenant avec peine leur légitime colère.

Néanmoins nous avons continué, et « les grossiers », je ne puis les qualifier autrement ont finit, au bout d'une vingtaine de minutes par quitter la salle, sans doute conscient que la manœuvre, que je qualifie de stupide, primitive et qui bafoue les valeurs élémentaires de respect entre camarades, ne pourrait porter ses fruits.

J'ai cependant été choqué par cette attitude que je n'avais jamais rencontrée, le mépris et l'impolitesse de Cougnenc et Pouget que je n'avais pas la « chance » de connaître. Il m'est arrivé d'être sifflé, hué, d'avoir la parole coupée, d'être invectivé lors de désaccords importants. La plupart du temps cela s'est fini par des excuses de part et d'autre, en hommes civilisés. Je n'envisageais cependant pas de présenter un texte, d'une telle importance pour le parti, dans de telles conditions…

Heureusement les autres camarades, militantes et militants, ont  largement compensés par leur participation au débat et leur amabilité la déplorable conduite de ces gens. Je leur souhaite bon courage et leur apporte mon soutiens pour continuer à faire vivre cette section malgré la présence d'individus dont je saisi mal aujourd'hui l'engagement »

 

Note du webmaster : Nous obliger à  faire des choix entre apéro et débat… Le socialisme est vraiment un monde  cruel…




20/05/2010
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