Rénovons le PS en Languedoc

Tribune libre : “Changer les pratiques et pas seulement les hommes !"

 

“Changer les pratiques et pas seulement les hommes !"

par Caravette

 

Le calendrier électoral est soumis à la contrainte des désignations du Premier des Socialistes. Dans plusieurs cas, dont Montpellier et Béziers, il y a fort à parier que les véritables problèmes commenceront après. Les déclarations de Guilhem Johanin, le candidat EE-Les Verts à Béziers (HDJ, 2 X 2013 et Midi Libre 3 X 2013) en sont un exemple tout comme la non réaction de la Fédération et de son Premier fédéral.

 

La situation électorale devient préoccupante. L’élection partielle de Brignoles, le récent sondage de LH2, actant que 24 % des Français sont électeurs potentiels du FN, sont autant de signaux pour indiquer que mars 2014 peut-être une élection de référence pour le parti de Marine Le Pen. Les débats, interventions et analyses stigmatisant la menace brune, risquent d’être le seul élément de mobilisation proposée aux militants de gauche. L’aboutissement d’une telle démarche sera bien sûr un appel au Front républicain, fond de commerce sur lequel le député UMP biterrois Aboud fonde sa campagne tout en déclarant à Robert Ménard, candidat FN, « (...) que sa famille phalangiste était plus à droite que le FN » (Midi Libre, 3 octobre 2013).   

 

L’analyse de la « Gauche durable » (lagauchedurable.fr) sur le vote FN de Brignoles est heuristique pour le Hérault et à conseiller aux responsables fédéraux et élus locaux du PS 34, elle diverge nettement de celle des « fâchés pas fachos » : « 1. dans les territoires où le Front National est fort, il s’impose au 2nd tour, 2. la multiplication des candidatures à gauche contribue à son élimination du 2nd tour et 3. l’électorat FN est très mobilisé mais son nombre de voix est assez stable. En revanche, celui de la gauche est aux abonnés absents, et c’est d’abord l’abstention des électeurs de gauche qui propulse le FN au 2nd tour».

 

Le problème n’est pas tant les voix portées sur l’extrême-droite ou la droite mais bien la non-mobilisation des voix de gauche. L’action du Gouvernement tout autant que la classe politique sont critiquées lors des tractages ou des porte-à-porte. Cette incompréhension au mieux, ce rejet au pire ont une réponse « que la gauche fasse parler d’elle, de sa vision de la crise, de l’avenir et de la France ».

 

 



09/10/2013
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