Sport et pathétique (politique)
En ce moment, les relations entre sport et politique atteignent un niveau pathétique rarement vu. Ces derniers temps, c’était le tandem Bachelot – Sarkozy et l’équipe de France qui a effaré tout le monde. Comble du ridicule, la FIFA qui s’en mêle, taclant sévèrement Bachelot. On est même à deux doigts de l’exclusion de la FIFA…. On n’a pas l’air malin quand même. Bien évidemment, la Septimanie ne pouvait pas rester en dehors de la tendance. Après plusieurs essais de déstabilisation, il semble bien que Georges Frêche a atteint l’objectif qu’il s’était donné, liquider Thierry Perez, l’emblématique président du MHRC. L’argument invoqué par l’héritier spirituel (Je parle d’esprit, pas d’humour, bien évidemment) de Frêche, F. Bort est la situation financière du club. Perez rappelle quand même que c’est Frêche qui a organisé cette situation, bloquant des subventions déjà votées alors que le club doit récupérer une créance d’un de ses sponsors. Bien évidemment, nous n’avons pas les comptes. On espère que Perez aura l’intelligence de diffuser ces derniers, histoire d’édifier les masses. Ceci étant dit, on croirait plutôt Perez quand il nous explique que le problème véritable est sa situation de gendre de Vézinhet. Et dire que Perez n’a même pas voulu divorcer pour calmer Frêche !
On s’attendait quand même à ce dénouement. Dimanche dernier, le Septiman avait déjà donné la tendance, sifflant Galthié qui n’avait pas eu l’idée de venir baiser l’anneau du potentat local. Du coup, sentant l’ambiance pourrie, le nouvel entraîneur a sifflé la mi-temps et s’est tiré. Le message est clair : Ami sportif, tu veux venir en Septimanie, change le prénom de ton fils, appelle le « Georges ». Le cas échéant, propose au seigneur …. Non, je ne peux pas le dire, je me censure moi-même !
C’est peu dire que Frêche n’a pas trop la main heureuse en matière sportive en ce moment (si on excepte le tennis pour être honnête). En créant la crise ouverte dans une période stratégique de recrutement, le club de rugby va avoir du mal à garder ses principaux joueurs. Frêche joue gros. Surtout en profilant la venue des Nicollin qui n’ont pas vraiment marqué les esprits à Béziers, l’emblématique équipe de l’ASB finissant reléguée en 3e division. C’est vrai qu’il y a un an, il avait déjà joué perdante la candidature française de l’Euro. Manque de bol, elle a abouti et Montpellier n’est pas retenu comme site de la compétition. Il y a des jours comme cela… Le drame, dans tout cela, ce n’est pas la situation d’une équipe de rugby partie de rien, qui s’est hissée à un niveau jamais atteint jusque-là. Mes condoléances aux salariés du club et aux supporters.