Sénatoriales : la longue marche des communistes....
Indéfectibles, les communistes seront présents lors de la prochaine élection sénatoriale. Peu importe qu'ils n'aient jamais eu un élu au Sénat. L'important, c'est d'abord de participer. Malgré le déclin de son audience électorale départementale, le PC a décidé de se présenter devant les grands électeurs. Pour quel résultat ?
D'abord, cette présence joue contre la gauche. Dans l'ancien système, peu importait la dispersion des voix à gauche puisque cette dernière était nettement majoritaire et que le deuxième tour permettait de rassembler les voix éparpillées au 1er. La proportionnelle stérile désormais ces voix.
Alors pourquoi le PC se présente-t-il ? Parce qu'un parti doit bien exister, d'une part ; parce qu'il n'a pas vraiment d'autres options d'autre part. Il lui était difficile par ailleurs d'être sur une liste PS avec le Modem (surtout quand on lui propose une place non éligible, c'est à dire la 3e ou la 4e) mais aussi d'être sur la liste dissidente puisque le PC est quand même allié au PS. Enfin, les fortes divergences internes au PC (crypto brejnéviens, partisans de Gayssot, tenants de la direction actuelle) font que finalement, la solution la plus simple était encore de partir seul.
Le tout est de savoir pour obtenir quel score. Surement pas les 279 voix recueillies en 2007, soit presque 15 % des suffrages exprimées. À cette époque, une partie de l'électorat de gauche, voire socialiste, avait opté pour le vote communiste pour ne pas voter pour la candidate socialiste, d'abord parce qu'elle était la candidate de la fédération. Il y a peu de chance que cet électorat se retrouve à voter communiste, mais choisira plutôt l'option Tropéano. Par ailleurs, certains communistes affichent ouvertement qu'ils voteront aussi pour cette liste. Les cicatrices laissées par certains épisodes électoraux (Aniane, Sète, Villeneuve, etc...) expliquent en partie cela. Au final , le PC, qui a aussi perdu des municipalités, risque de faire moins d'une centaine de voix.
D'abord, cette présence joue contre la gauche. Dans l'ancien système, peu importait la dispersion des voix à gauche puisque cette dernière était nettement majoritaire et que le deuxième tour permettait de rassembler les voix éparpillées au 1er. La proportionnelle stérile désormais ces voix.
Alors pourquoi le PC se présente-t-il ? Parce qu'un parti doit bien exister, d'une part ; parce qu'il n'a pas vraiment d'autres options d'autre part. Il lui était difficile par ailleurs d'être sur une liste PS avec le Modem (surtout quand on lui propose une place non éligible, c'est à dire la 3e ou la 4e) mais aussi d'être sur la liste dissidente puisque le PC est quand même allié au PS. Enfin, les fortes divergences internes au PC (crypto brejnéviens, partisans de Gayssot, tenants de la direction actuelle) font que finalement, la solution la plus simple était encore de partir seul.
Le tout est de savoir pour obtenir quel score. Surement pas les 279 voix recueillies en 2007, soit presque 15 % des suffrages exprimées. À cette époque, une partie de l'électorat de gauche, voire socialiste, avait opté pour le vote communiste pour ne pas voter pour la candidate socialiste, d'abord parce qu'elle était la candidate de la fédération. Il y a peu de chance que cet électorat se retrouve à voter communiste, mais choisira plutôt l'option Tropéano. Par ailleurs, certains communistes affichent ouvertement qu'ils voteront aussi pour cette liste. Les cicatrices laissées par certains épisodes électoraux (Aniane, Sète, Villeneuve, etc...) expliquent en partie cela. Au final , le PC, qui a aussi perdu des municipalités, risque de faire moins d'une centaine de voix.