Les sénatoriales dans la région
Aude, des sénatoriales sans vagues
Si dans l'Hérault, la préparation des sénatoriales se fait dans le sang, il n'en est pas de même dans l'Aude. Les deux sénateurs, Roland Courteau et Marcel Rainaud ont été réinvestis à plus de 90 % par les militants socialistes. Bien entendu, dans ce département, il n'y a pas de dissidences et les résultats sont déjà écrits d'avance : nos deux camarades vont encore une fois être réélus au Sénat, permettant au PS local de truster la représentation parlementaire.
Gard, une dissidence, une...
Le Gard reste au scrutin majoritaire pour les sénatoriales. Deux sénateurs sortants PS, Alain Journet et André Rouvière ne se représentent pas, laissant deux places. Il y a une certaine similitude entre le Gard et l'Hérault : régression électorale aux élections municipales, situation interne au PS parfois trés conflictuelle. La droite est en embuscade pour essayer de ravir un siège de sénateur. Or, il y a déjà une dissidence au sein de la gauche, celle d'un conseiller général PS, Lucien Affortit. La situation est néanmoins différente de celle de l'hérault. Le mode de scrutin, majoritaire à deux tours, permet de se compter au 1er, laissant le cas échéant, à la gauche la possibilité de reconstruire son unité pour le 2e tour. Y arrivera-t-elle ? C'est une autre question. C'est, a priori, au sein du cosneil général que la question risque de se régler. Il y a au moins deux enjeux importants dans ce département. le 1er est la possibilité , pour la 1ere fois, de faire élire une femme socialiste, Françoise Laurent-Perrigot, conseillère générale et maire d'Aigremont. Elle succèderait à une autre femme, Suzanne Crémieux qui fut sénatrice radicale de 1959 à 1976. La seconde est la possibilité pour l'UMP d'obtenir un sénateur, surement Max Roustan, le député maire d'Alès.
PS : la Lozère et les PO ne voteront qu'en 2010.