Réunion organisée par Hélène Mandroux ce vendredi 19 mars
Ce
vendredi, 19 mars, à 19h, réunion organisée à l’initiative des colistiers de la
liste d’Hélène Mandroux à Grammont (le domaine, pas le funérarium (sic)).
Si vous
souhaitez débattre de la suite et donner votre avis sur l’élection, soyez
présents. Ne pouvant matériellement être en même temps à Paris et Montpellier,
je ne serai pas là. Je m’en voudrais néanmoins de ne pas donner mon avis sur la
situation et les perspectives politiques, histoire de lancer le débat. Je vais
me faire du bien après ses semaines agitées.
Comme
je l’ai déjà écrit, on s’est pris une branlée, et une belle. Bien évidemment,
monter une liste, comme cela, au pied levé, en début de campagne, c’était
périlleux. C’était un choix assumé, et vu la position pour une fois claire du
national, c’était compliqué de ne pas y aller. De ce point de vue-là, il n’y a
rien à regretter. Là où on peut avoir un débat et des regrets, c’est sur la
manière très improvisée avec laquelle la campagne a été lancée : stratégie
de communication, organisation territoriale, local, etc. Quand je vois par
exemple des gens qui se sont battus comme des « morts la fin » pour
être sur une liste et qui font ensuite le minimum syndical, il y a de quoi être
énervé. Quand on attend, patiemment ... puis impatiemment …, des éléments de
programme à présenter, on fini par douter. Non pas que nous n’avons pas pu
élaborer un programme, mais on n’a pas su le communiquer, c’est bien le pire.
Alors,
on risque de me sortir l’argument massue. Frêche a asphyxié toute la campagne.
C’est vrai, c’est même indéniable, mais c’est à relativiser. D’une part, notre
communication a conforté la sienne en jouant l’anti-fréchisme. D’autre part, on
évite le vrai débat. C’est celui de l’organisation militante.
On a
beau dire ce que l’on veut, face au système Frêche on est des nains. Il serait
peut-être temps d’en tirer des leçons. Non pas que le système fréchiste soit un
modèle. Mais il repose sur une organisation qui a son efficacité. Certes, il y
a des alimentaires, des décérébrés, on est bien d’accord. Mais ce serait
réducteur de réduire ce système à cela. De notre côté, quelles sont nos
faiblesses : des guéguerres régulières de leadership entre élus, des
réseaux très limités dans leur implantation territoriale et enfin une organisation
qui reste encore à faire. Au final, quand la guerre commence, il y a d’un côté
une armée, de l’autre quelques snipers. Résultat, on se fait massacrer sauf
dans quelques secteurs ou on peut tenir un résultat.
On a
raison sur le fond, on a des idées à défendre. Faut-il s’organiser pour les
imposer. De ce point de vue, je suis convaincu que l’on peut mettre à bas ce
système. La victoire ne sera pas si glorieuse pour Frêche. Pour autant, cela
veut dire s’organiser pour une fois de manière efficace et revenir aux
fondamentaux d’un travail militant et de terrain. Il y a du boulot…..