Mandroux dans le Pays de Lunel
Hélène Mandroux sera, le dimanche
21 au marché de Lunel de 10h à 12h. Pour tout dire, elle vient en terrain
conquis. Les sections locales (on met de côté la section
« fantomatique » de Lunel-Viel) soutiennent cette candidature. Au-delà
des seules logiques internes au parti (renouveau de la fédération notamment, vote
pour Aubry lors du dernier congrès), c’est aussi le soutien à d’autres manières
de faire la politique qui explique ce soutien. L’une des forces de Mandroux,
c’est en effet sa volonté de « pacifier » la vie politique régionale.
Après avoir rétabli un mode de fonctionnement « normal » à la mairie
de Montpellier (respect des droits de l’opposition, volonté de séparer gestion
et politique, fin d’un mode de
management parfois contesté…), elle annonce clairement sa vision du
devenir de l’intercommunalité. Alors que Frêche cherche le passage en force
pour aboutir à son projet de Métropole, quitte à demander l’intégration de
force des récalcitrants et à vider de leur substance les compétences
communales, Mandroux opte pour une autre méthode. L’avenir de l’agglomération
de Montpellier et son éventuel développement se fera sur la base du partenariat
et du consensus entre les territoires. À défaut d’intercommunalité, on peut
toujours réfléchir à des modes de coopération autre que la métropole pour
réfléchir et mettre en place un devenir commun à ces territoires. Pour dire les
choses plus clairement, L’éventuelle métropole ou communauté urbaine ne se fera
qu’avec les territoires mais pas contre eux. Il n’est donc pas question de
refuser des subventions régionales aux communes pour les « forcer » à
intégrer la nouvelle intercommunalité. Lunel et Mauguio ne seront pas des
« colonies » montpelliéraines. Effectivement, tout cela dénote une
différence claire des méthodes politiques…