La motion Hamon : l'union est un combat !
Le congrès s'annonce difficile pour la motion Hamon dans l'Hérault. Au départ, tout s'annonçait simple. Mickael Delafosse, proche de Hamon, penchait pour Aubry. Sa base y était opposé et il n'a pas donné suite. IL a mieux valu pour lui. En effet, lors du dernier congrès où il fut particulièrement transparent, il avait réussi, au mépris des statuts à se faire nommer à la CEF sur le contingent du NPS. Autant dire que les partisans de Montebourg attendaient son ralliement avec impatience, mais surtout avec du goudron et des plumes.
De fait, la motion Hamon est partagée entre deux pôles. D'un côté, l'aile révolutionnaire, celle de René Revol, maire de Grabels, CN, élevé dans le culte de Mélanchon. De l'autre, l'aile des pré et post-MJS hamoniens , menée par Mickael Delafosse, adjoint à Montpellier, ancien de l'UNEF. Lors de la dernière CEF, Revol a appris qu'il avait été devancé par Delafosse qui s'est fait nommé mandataire de la motion par Hamon alors que Revol s'attendait à se voir attribuer cette fonction. Consternation donc de Revol dont le représentant n'a pu assister à la réunion fédérale de préparation du congrès le lendemain puisque Delafosse siégeait déjà. On attend avec impatience le 2e round et la riposte de Revol. Au-delà, la question n'est pas seulement celle d'une rivalité de chefs. C'est la question du positionnement de la motion sur les enjeux locaux. Revol serait plutôt tenté par une alliance avec les motions Aubry et Delanöe. Delafosse, c'est exactement le contraire. Pour compliquer le tout, si Revol a quelques troupes, Delafosse n'a pas grand chose en magasin. Mais lui seul, en tant que mandataire de la motion est habilité à représenter le courant.
Dilemme pour les mélanchoniens : se battre pour la motion Hamon pourrait aboutir à une synthèse locale avec Navarro pilotée par Delafosse.
Bon courage camarades !
De fait, la motion Hamon est partagée entre deux pôles. D'un côté, l'aile révolutionnaire, celle de René Revol, maire de Grabels, CN, élevé dans le culte de Mélanchon. De l'autre, l'aile des pré et post-MJS hamoniens , menée par Mickael Delafosse, adjoint à Montpellier, ancien de l'UNEF. Lors de la dernière CEF, Revol a appris qu'il avait été devancé par Delafosse qui s'est fait nommé mandataire de la motion par Hamon alors que Revol s'attendait à se voir attribuer cette fonction. Consternation donc de Revol dont le représentant n'a pu assister à la réunion fédérale de préparation du congrès le lendemain puisque Delafosse siégeait déjà. On attend avec impatience le 2e round et la riposte de Revol. Au-delà, la question n'est pas seulement celle d'une rivalité de chefs. C'est la question du positionnement de la motion sur les enjeux locaux. Revol serait plutôt tenté par une alliance avec les motions Aubry et Delanöe. Delafosse, c'est exactement le contraire. Pour compliquer le tout, si Revol a quelques troupes, Delafosse n'a pas grand chose en magasin. Mais lui seul, en tant que mandataire de la motion est habilité à représenter le courant.
Dilemme pour les mélanchoniens : se battre pour la motion Hamon pourrait aboutir à une synthèse locale avec Navarro pilotée par Delafosse.
Bon courage camarades !