Les statuts, la démocratie dans le parti, contre les comportements staliniens….  J’ai cru qu’il s’agissait de notre argumentaire du dernier congrès concernant le fonctionnement de la  fédération de l’Hérault. Mais non, je me suis bêtement trompé. C’est la ligne de défense des fréchistes qui n’ont pas hésité, pour l’occasion, à décongeler Codorniou que l’on avait eu un peu tendance à oublier depuis quelque temps. On croit quand même rêver ! Comme quoi, il faut s’attendre à tout en politique. Mais bon, plus la ficelle est grosse, plus cela marche. On se doute bien que le tribunal va se déclarer incompétent sur cette question. Il s’agit seulement de gagner du temps. Cela va être long jusqu’au 15 !

Le niveau des arguments fréchistes reste problématique quand même.

1/ Se poser en Villepin de gauche laisse songeur. Et pourquoi pas Blum, Jaurès, voire le Che ? (Mitterrand c’est pas possible, il ne pouvait sentir Frêche qui l’avait trahi au pied levé en 1979).

2/ Se poser en alternative unique de la gauche. Plusieurs sondages ont déjà indiqué que Frêche n’était pas le seul à pouvoir faire gagner le PS.  C’est un peu court. Quand il se dit à 33% aujourd’hui, on reste assis, …

3/L’excellence du bilan reste aussi mystérieuse : lequel, quels chiffres pour quelles promesses ? Mais bon, le Mandarom, avant de passer sur le corps de ces jeunes adeptes, expliquait qu’il avait tué des centaines de démons. Après tout, un bilan, c’est très subjectif.

4/Reste la dernière ficelle, la région contre le reste du monde. Après la fin pitoyable de la Septimanie, c’est délectable de lire ce type de posture. On doit sourire dans certains milieux occitano-catalanistes. La croisade des Albigeois, la fin du catharisme…. On s’attend au pire avec tous ces raccourcis historiques…