Rénovons le PS en Languedoc

Le PS à l'heure de la 3e mi-temps

 

Les primaires sont maintenant terminées. Comme prévu, Hamon l'emporte largement et remonte quelque peu dans les sondages. Pour autant, rien n'est encore fini. C'était le cas en 2011 pour le PS, pour la droite en 2016. A l'issue des primaires, le parti se mettait en ordre de bataille après le choix de son candidat. En 2017, le chemin va être plus long et ce ne sera pas, pour tout dire, une mince affaire.

les clivages qu'a connu ce parti depuis 2014 sont encore prégnants et on ne peut que constater, sur les réseaux sociaux, à quel point les rancoeurs sont tenaces et les échanges vifs. Rassurons-nous ceci étant dit. Le parti socialiste existe toujours et sera encore là à la fin de l'année. Il n'en reste pas moins que restaurer la cohésion du groupe est un vrai défi. Pour résumer la teneur des débats, une partie de l'aile droite du parti quitte le PS. Une autre part va rester, sans pour autant faire campagne pour le candidat, estimant que les frondeurs n'ont pas toujours joué collectif ou que ce projet n'est pas soutenable. Une autre partie va rentrer dans le rang, soit parce qu'ils sont légitimistes, soit parce qu'ils n'avaient choisi Valls que parce que sa ligne était majoritaire dans le parti... En tout état de cause, l'attitude d'Hamon et de la direction du parti va être fondamentale pour la suite. Hamon a déjà ouvert les bras pour fédérer à la gauche du PS. Rien de surprenant, on l'avait déjà annoncé. Certes, le résultat n'amènera pas à une candidature unique de la gauche mais il permettra de grappiller des voix. La remontée d'Hamon dans les sondages va dans ce sens. Pour autant, les problèmes sont loin d'être réglés, puisque, comme annoncé aussi, Macron monte tout autant.

Les choix de nos dirigeants vont être cruciaux. Comment réagir aux départs de certains élus vers Macron ? Ligne dure ou pas pour le PS ? Tactiquement,  ce n'est pas Hamon qui devrait monter en première ligne mais Cambadélis, celui que les mauvaises langues appellent aussi "le grand absent". On va être fixé dans la semaine, notamment parce que l'on sait qu'on est sur une bulle médiatique. Tout candidat sorti gagnant des primaires monte. Il faut maintenant éviter qu'il redescende, conforter la dynamique et attaquer la dernière ligne. Comme on s'attend à des départs officiels pour Macron, il va falloir allumer des contre-feux. Des ralliements mais aussi et surtout une mobilisation interne au parti dans les fédérations. Le compteur est lancé.



30/01/2017
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