L’arroseur arrosé
C'est gonflé, mais il fallait oser. Royal n'avait pas digéré de se faire débarquer de son propre courant par Vincent Peillon. Elle a renvoyé l'ascenseur. Retour sur un psychodrame dont seul le PS a le secret. En 2006, Peillon choisit de défendre Royal et gravit rapidement les échelons de l'organisation de cette dernière. Lors du congrès, il fait figure de n°2 du courant et il est le premier à crier au loup pour réclamer la victoire de Royal. Principal organisateur d'Espoir à gauche, il profite d'une erreur stratégique de Royal qui ne s'implique pas dans la gestion de son organisation. Sentant le bon coup et surtout de moins en moins convaincu du devenir de Royal (comparé au sien, bien entendu), il récupère les manettes de l'organisation pour jouer son propre destin. Royal, pendant ce temps, cherche à rebondir et ne bouge pas dans un premier temps. Elle a décidé de revenir au premier plan, et, sans prévenir s'est invitée pour aborder les limites de la Fraternitude avec le camarade Peillon. Le plus drôle a quand même été la réponse de Peillon estimant scandaleux que quelqu'un fasse passer ses considérations électorales et personnelles avant l'intérêt collectif du courant. Il fallait être assis …