Grosse chaleur à la mairie de Montpellier !
Et meeeeeeerde ! Pour ceux qui comptaient se cacher sous le tapis, la situation devient compliquée à la mairie de Montpellier. Pourtant, tout avait bien commencé. Ce devait être une élection « éclair » avec un candidat unique. La fédération n’avait et n’a d’ailleurs rien organisé dans l’Hérault (cela fait d’ailleurs quelque temps qu’elle n’organise plus rien. J’espère que l’on paye toujours les permanents quand même ?). Manque de bol, Eric Andrieu s’est lancé dans la campagne, Mandroux s’y est ralliée et, sous l’égide d’Hélène Mandroux et d’André Vézinhet, Eric Andrieu vient présenter sa candidature et débattre avec les militants le vendredi 25 à 19h salle Pétrarque. Du coup, il faut maintenant se positionner entre Mandroux et Frêche. Cela devient compliqué pour les élus et les agents de la ville membres du PS. Faut-il y aller ou pas y aller ? Bienheureux les congés maladie, les vacances et les stages formation, certains n’auront pas à choisir, ils pourront toujours expliquer leur absence. Pour les autres, cela devient compliqué. L’équipe Mandroux a bien compris que ce qui se joue à Montpellier, c’est du billard à 3 bandes avec en préambule le vote de mercredi puis la question de l’agglo et au final la question de la succession de Frêche. Le tout est de savoir qui va gagner. Mandroux sait que si elle rate son coup, le retour de bâton peut lui être fatal. Personne n’a jamais eu l’idée de dénommer Georges Frêche « Bouddha bienveillant ». Quand il sort le bazooka, ce n’est pas pour enlever les toiles d’araignée. Inversement, un score important d’Andrieu sur la ville affaiblirait considérablement le président de région. Du coup, Le staff de Mandroux est bien décidé à rendre les coups. Aux premières loges, Christian Assaf succède à Jaumain qui était plus effacé. En deuxième rang, des cadres tels qu’André Vito, personnage qui n’est pas sans me rappeler parfois « Nicky Santoro », le personnage joué par Joe Pesci dans Casino. Je caricature bien sûr ! Ceci étant dit, la pression est à son comble et le cabinet sait qu’il ne peut se louper sur ce coup. Autant dire que l’ambiance est à la mobilisation des troupes à la veille de l’offensive. Le pire dans ses ambiances, et qu’il y a toujours les « bonnes âmes » qui peuvent rapporter vos comportements… quitte à récupérer votre poste d’ailleurs ! Autant bien se positionner et ne pas se tromper. Pour tout dire, il ne serait même pas étonnant que vendredi, il y ait foule d’une part, et comptage des participants d’autre part. On aura jamais autant attendu le week-end à la mairie !