Georges au pays des statues…
La place des grands hommes fait débat… Il faut dire qu’il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent au mois d’août. Tout le monde est en vacances, même le webmaster !
Alors, de quoi parle-t-on ? d’une place à Odysseum, grand temple de la pensée contemporaine, pour commémorer les grands hommes.
1er livraison : de Gaulle, Roosevelt, Churchill, Jaurès, Lénine. 2e livraison à venir : Mandela, Ghandi, Golda Meir, Nasser, Mao. On attend de connaître la 3e. Toujours provoc, Georges a évoqué éventuellement Staline. Il est vrai qu’on peut récupérer pour pas cher des statues en Russie.
Alors que penser de tout cela ?
D’une part, on reconnaît les goûts traditionnels de Frêche, du classique et du grandiose. Rien de bien nouveau, d’Antigone à nos jours.
D’autre part, on s’interroge. Qu’est-ce qui rassemble tous ces profils ? En effet, c’est un assemblage bien hétéroclite que cet aréopage de chefs de gouvernement et de dirigeants politiques de tous bords, du national au mondial, de la gauche à la droite. Bien évidemment, ce sont les grands hommes vus par Georges Frêche, rien de plus subjectif. Ceci étant dit, il en est de même pour une dénomination de rue. Le débat porte principalemenr sur le cas de Lénine ( En attendant Mao … ). Et Frêche nous dit qu’il conchie ceux qui ne comprennent pas l’histoire. C’est son choix de préférer Lénine. On aurait privilégié, à titre perso une statue de Marx plus représentatif et une de Keynes dont la pensée reflète plus ce qu’a été l’action de la gauche au pouvoir en Europe occidentale. Tout est affaire de goûts après tout. Ceci étant dit, on est étonné de la part d’un historien de la justification de Lénine. Chef révolutionnaire, certes… Libérateur, c’est quand même autre chose. Plus grave est la dissociation Lénine / Staline. Vieux débat politique. Pour les historiens, faut-il le rappeler, la Tchéka est créée sous Lénine, de même que le « communisme de guerre »…. Débat à suivre.