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Décodeur : comment détecter le Bourgi en campagne

 

 

Comment reconnaître Hussein Bourgi en campagne ? Se mettre à l’affut et guetter un Bourgi en campagne n’est pas une mince affaire. Une observation minutieuse peut néanmoins vous permettre de vous donner les bons indices.

 

1er élément, les changements dans l’expression orale. Le plus facile est le changement de pronom. Quand il n’est pas en campagne, il utilise facilement le Je. En campagne, changement radical, on passe au Nous. C’est subtil, mais l’indice est fiable.

 

2e élément de langage, le Bourgi en campagne à l’apparence avenante. Il fait la bise, tape sur l’épaule. Très proche de la posture du communiant, il appelle à l’unité, à la fraternité, et il est même prêt à tout pour vous aider. Finies les invectives à la tribune, la posture du maître d’école acariâtre ou du donneur de leçon à la science infuse.  Place à la bonhomie !

 

3e élément de langage, le plus appréciable, la durée des discours. On observe une baisse spectaculaire de la durée des discours. Finies les plaidoiries pro domo de 2h, place à des discours plus ramassés et synthétiques. On regrette presque qu’il ne soit pas tout le temps en campagne !

 

4e élément, le sens du placement. Le Bourgisme a une capacité d’adaptation étonnante. Toujours prêt du manche en période électorale. Navarriste sous Navarro, Proche de Mandroux par la suite, retour à Frêche  avant de se rallier avec armes et bagages dans les bras de Vézihnet. Et quand ce dernier s’efface, pas de problème pour rallier Kléber Mesquida, avant de faire un petit passage chez Delga. Vous cherchez Bourgi en campagne. Regardez où est le manche… Bon, il est vrai que pour cette campagne, c’est un peu plus complexe, il y a deux manches…

 

5e élément, la pression amicale et/ou la petite phrase assassine… On rente là dans un champ plus fermé, celui des initiés. Ce n’est pas pour le grand public ! Ce n’est pas propre au Bourgisme, mais il sait très bien utiliser les ficelles. Ex : « tu me soutiens et je fais de toi le maire de Béziers ». Une formule pour rallier des soutiens sur la ville et diviser les socialistes locaux. Une formule maintes fois utilisées depuis des années sur la ville… Avec les résultats que l’on connait. Sur Montpellier, c’est plus subtil. Le message récurrent envoyé est celui-là : « Voter Linarès, c’est voter Assaf ». Avec le décodeur, cela donne : « ne vote pas pour Linarès, sinon tu devras faire une croix sur tes ambitions municipales ». Chez les candidats fébriles, cela peut faire des dégâts. Certes, on passera sur le fait que Assaf n’a jamais eu le poids qu’on veut bien lui accorder, la ficelle est un peu grosse, mais bon, il tente quand même le coup. Bien évidemment, il oublie toujours d’ évoquer ses propres ambitions municipales.



20/03/2018
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