Congrès de Poitiers : le bilan
Le congrès national du parti va s'achever ce matin. Un congrès qui est loin d'avoir passionné les foules et les médias. Il faut dire que désormais le suspens n'existe plus, puisqu'il n'y a plus de synthèse durant ces trois jours.
Au final, Valls est conforté dans sa ligne, de même que Cambadélis. Il restera juste à savoir, dans les mois à venir, qui l'emportera de la ligne du gouvernement ou des propositions de la motion A, les différences étant notables entre les deux positions (j'ai ma petite idée sur la question...). Pour ce qui est de la motion B, elle ne signera pas le texte de Cambadélis, ce qui n'est pas étonnant. Elle ne croyait pas au programme de la motion A durant le congrès, il n'y a pas vraiment de raison de s'y rallier maintenant. Et c'est l'aspect positif des choses. Il y a donc une majorité et une opposition et on verra, d'ici le prochain congrès, laquelle des deux avait raison.
Enfin, la fin du congrès, c'est aussi la désignation des représentants des motions dans les instances nationales. Pour la A, les membres du CN sont Julie Frêche et Christian Assaf, Paul Alliès et Michael Delafosse pour la motion B. Pour le BNA, ce sera Michel Calvo de la motion B et pour la commission de contrôle des finances, Pradeille pour la A et Gehin pour la B. Le choix de ces candidatures ne sont pas surprenants. Ce qui l'est plus, c'est que sur 7 membres, 5 sont de Montpellier, alors que la ville ne représente plus que le 1/3 des militants du département. Encore une fois, on choisit une surreprésentation de la ville centre et ex capitale régionale alors que c'est sur ce territoire que nos effectifs régressent le plus et que nous y avons connu une défaite mémorable aux municipales et perdu les 2/3 des cantons... C'est dire la considération que l'on attache aux sections du reste du département. Si j'étais dans la provocation, je dirais qu'il faudrait voter pour un premier fédéral qui ne soit pas de Montpellier....