Besson en prend plein la gueule...
Eric Besson est au centre d'une nouvelle polémique. À croire que cela devient une habitude pour lui. Comparé à Laval, Déat, Marquet, des socialistes passés à la droite, puis soutiens du régime de Vichy et partisans de l'extrême droite, rien de moins. C'est un triomphe pour quelqu'un qui ruminait quand il n'était que député de ne pas être reconnu à sa juste valeur. Il est vrai que le PS n'avait pas l'intention de draguer les voix du FN autour d'un débat sur l'identité nationale ni de créer un ministère de l'expulsion.
L'analogie est cependant limitée. Pour prendre le cas de Déat et Marquet. le premier était l'un des fidèles de Blum, l'autre maire de Bordeaux. Ils ont quitté la SFIO lors d'une scission, celle des néo-socialistes en 1933. Leur départ du parti est lié à une rupture idéologique. Chez Besson, la rupture, c'est son plan de carrière. C'est une différence de taille...
L'analogie est cependant limitée. Pour prendre le cas de Déat et Marquet. le premier était l'un des fidèles de Blum, l'autre maire de Bordeaux. Ils ont quitté la SFIO lors d'une scission, celle des néo-socialistes en 1933. Leur départ du parti est lié à une rupture idéologique. Chez Besson, la rupture, c'est son plan de carrière. C'est une différence de taille...