Beau poisson d'avril paru dans Témoignage chrétien
À prendre avec les réserves d'usage pour un papier paru le 1er avril et qu'un militant m'a transmis ce matin :
Témoignage chrétien du 1er avril 2010 :
Politique Georges Frêche candidat en 2012 par Martin Brésis
Fort de sa victoire aux régionales, Georges Frêche prépare discrètement sa candidature pour la présidentielle.
La
réunion s’est tenue loin de Montpellier et ses regards indiscrets. Il
faut dire que les convives de ce dîner d’après-régionales ne passaient
pas inaperçus. À commencer par l’initiateur de la rencontre, Georges
Frêche, renforcé dans son pouvoir en Languedoc Roussilon par les 54 %
de sa victoire. Cette campagne qui a été d’une rare violence entre
l’ex-maire de Montpellier et la rue de Solférino devrait laisser des
traces. Entre autres amabilités, Georges Frêche a traité Martine Aubry
de « coupeuse de têtes » et Claude Bartolone, proche de la première secrétaire, a taxé le président de région d’homme « d’extrême droite ».
Alors qu’il tient depuis quelques jours des propos beaucoup conciliants à l’égard de Martine Aubry, évoquant même sa possible victoire à la présidentielle, Georges Frêche prépare en fait, de façon très discrète, une offensive d’ampleur en deux temps : la création de son propre mouvement, prévue début mai, et l’annonce de sa candidature à la présidentielle fin août 2010, juste avant l’université d’été du PS à La Rochelle, une façon d’occuper les médias et de voler la vedette à la première secrétaire.
C’est pour préparer cette stratégie anti-Martine Aubry que Georges Frêche a réuni il y a quelques jours une dizaine de proches dans le mas Saint-Gabriel, en Petite Camargue, propriété de son ami Louis Nicollin, dit «Loulou», richissime patron d’une entreprise de ramassage d’ordures et heureux président du club de football de Montpellier, deuxième du championnat de ligue 1 à la surprise générale. Si certains points le distinguent de l’ex-maire de Montpellier – il vote plutôt à droite et déclara récemment n’avoir jamais lu un seul livre de sa vie – d’autres le rapprochent, parmi lesquels une silhouette massive, un règne sans partage depuis des décennies dans son domaine d’activité, et un goût prononcé pour le langage fleuri : quand Georges Frêche évoque « la tronche pas catholique » de Laurent Fabius, Louis Nicollin déclare de son côté, à propos du capitaine de l’équipe d’Auxerre, Benoît Pedretti : « c’est une petite tarlouze » (samedi 31 octobre 2009, sur Canal +).
Depardieu - Selon l’un des participants * de la réunion secrète du mas Nicollin, le repas fut très arrosé et riche en expressions colorées. D’autant que figurait autour de la table, outre quelques sportifs et chasseurs, l’acteur Gérard Depardieu, qui avait apporté son soutien à Georges Frêche pendant les régionales. Il possède un vignoble dans la région. « Loulou » et « Gégé » auraient un rôle décisif dans la préparation de la campagne présidentielle de Georges Frêche : au premier, le financement, au second, le soutien de célébrités. Tous deux sont par ailleurs des figures connues et appréciées dans les milieux populaires.
Or l’un des axes principaux de la campagne devrait porter justement sur le divorce entre le peuple et la gauche, que le président de Languedoc-Roussillon pense pouvoir réconcilier. Un nom a été évoqué pour baptiser son nouveau parti : LUMPEN (L’Union des Masses Populaires pour l’Égalité Nationale).
Témoignage chrétien du 1er avril 2010 :
Politique Georges Frêche candidat en 2012 par Martin Brésis
Fort de sa victoire aux régionales, Georges Frêche prépare discrètement sa candidature pour la présidentielle.
Alors qu’il tient depuis quelques jours des propos beaucoup conciliants à l’égard de Martine Aubry, évoquant même sa possible victoire à la présidentielle, Georges Frêche prépare en fait, de façon très discrète, une offensive d’ampleur en deux temps : la création de son propre mouvement, prévue début mai, et l’annonce de sa candidature à la présidentielle fin août 2010, juste avant l’université d’été du PS à La Rochelle, une façon d’occuper les médias et de voler la vedette à la première secrétaire.
C’est pour préparer cette stratégie anti-Martine Aubry que Georges Frêche a réuni il y a quelques jours une dizaine de proches dans le mas Saint-Gabriel, en Petite Camargue, propriété de son ami Louis Nicollin, dit «Loulou», richissime patron d’une entreprise de ramassage d’ordures et heureux président du club de football de Montpellier, deuxième du championnat de ligue 1 à la surprise générale. Si certains points le distinguent de l’ex-maire de Montpellier – il vote plutôt à droite et déclara récemment n’avoir jamais lu un seul livre de sa vie – d’autres le rapprochent, parmi lesquels une silhouette massive, un règne sans partage depuis des décennies dans son domaine d’activité, et un goût prononcé pour le langage fleuri : quand Georges Frêche évoque « la tronche pas catholique » de Laurent Fabius, Louis Nicollin déclare de son côté, à propos du capitaine de l’équipe d’Auxerre, Benoît Pedretti : « c’est une petite tarlouze » (samedi 31 octobre 2009, sur Canal +).
Depardieu - Selon l’un des participants * de la réunion secrète du mas Nicollin, le repas fut très arrosé et riche en expressions colorées. D’autant que figurait autour de la table, outre quelques sportifs et chasseurs, l’acteur Gérard Depardieu, qui avait apporté son soutien à Georges Frêche pendant les régionales. Il possède un vignoble dans la région. « Loulou » et « Gégé » auraient un rôle décisif dans la préparation de la campagne présidentielle de Georges Frêche : au premier, le financement, au second, le soutien de célébrités. Tous deux sont par ailleurs des figures connues et appréciées dans les milieux populaires.
Or l’un des axes principaux de la campagne devrait porter justement sur le divorce entre le peuple et la gauche, que le président de Languedoc-Roussillon pense pouvoir réconcilier. Un nom a été évoqué pour baptiser son nouveau parti : LUMPEN (L’Union des Masses Populaires pour l’Égalité Nationale).