Rénovons le PS en Languedoc

Audois et à l’œil !



Ils sont comme cela les audois… Il ne faut pas leur marcher sur les pieds. C’est même une tradition. Fort d’une hégémonie locale et de résultats électoraux à fait pâlir les autres départements de la région, le PS audois n’est pas prêt à s’aplatir surtout devant un montpelliérain. Et ils le disent et le médiatisent. De là à dire que le PS audois sonne la charge de l’anti-frêchisme, c’est un peu rapide. On est plutôt actuellement dans un rapport de force avec un message qui n’est pas subliminal du tout : « Tu ne viens pas nous casser les c… et tout ira bien». Je pense que, depuis deux jours, le message a bien été reçu à l’hôtel de région. Robert Navarro va devoir faire le pompier de service et se taper l’opération rabibochage. Ceci étant dit, rien n’exclut que les audois ne cherchent pas à faire monter la pression… au cas où. D’une part, Le vice-président audois, Eric Andrieu n’a sûrement pas oublié le peu de marge (c’est un euphémisme) que l’équipe Frêche et surtout son homme de main, Cougnenc, lui ont laissé à la région. C’est peu dire qu’il pourrait demander un changement structurel de fonctionnement du conseil régional. Comme me le disait un ancien de la SFIO, faut se méfier des éléphants, ils ont de la mémoire… D’autre part, la question est de savoir si Andrieu est prêt à se positionner comme candidat alternatif à G. Frêche. La question n’est pas encore réglée et Andrieu actuellement est d’abord candidat aux européennes (Au cas où, je rappelle à mes camarades qu’il y a une élection européenne qui se profile). Suivant s’il est élu ou pas, la question de son éventuelle candidature pourrait se poser. Il a des atouts : génération nouvelle, pas de cadavres dans les placards, plutôt rénovateur, un style politique plus collégial. Faut-il pour autant qu’il trouve des soutiens. Il peut faire le plein dans l’Aude, sans aucun doute. Mais l’Aude, c’est moins de 4000 militants sur un total de 15 000 environ, c’est 2900 votants sur 11 000 votants (chiffres du dernier congrès). Reste à trouver des soutiens ailleurs. Dans l’Hérault, il y en aura, le dernier congrès a bien montré le clivage. Reste que la différence devrait se faire en fonction du positionnement des gardois qui risquent fort d’être la clef du scrutin en cas de candidature alternative. Affaire à suivre…






25/03/2009
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