Une fédération sous pression....
A un mois du premier tour des municipales, les regards sont logiquement tournés vers les prochaines élections municipales. On en oublierait presque les questions fédérales. Ce serait pourtant une grave erreur tant les tensions s'y font grandissantes.
Il est vrai que les questions s'accumulent, les anciennes et les nouvelles. Pour ce qui est des affaires en suspens, on attend toujours un débat sur un règlement intérieur qui était prévu en fin d'année 2013, je ne parle même pas du vote des comptes de la fédération, comptes qui n'ont pas donnés lieu à quitus depuis plusieurs années.
Et la suite ne va pas être triste non plus. En effet, plusieurs questions liées aux municipales plombent quelque peu l'ambiance à la fédération. Les esprits chagrins regrettent, par exemple, qu'aucun accord électoral départemental n'ait été signé dans l'Hérault avec nos partenaires de gauche. Une situation qui ne contribue pas forcément à négocier facilement à l'échelle locale voire qui n'a pas permis de construire de dynamiques d'union de la gauche dans certaines communes. D'autre part, pour ce qui est des questions plus internes, à défaut de conseil fédéral depuis novembre 2013, aucune cotisation 2014 n'a été définie. On se demande donc comment les militants vont pouvoir être à jour d'une cotisation qu'ils ne connaissent pas afin de voter la liste socialiste de leur commune comme ce sera le cas à Béziers et Montpellier la semaine prochaine. Enfin, il va falloir régler des cas d'exclusion dans plusieurs communes. Le cas le plus simple est celui des communes où le parti a investi un candidat et où d'autres militants ont choisi de figurer sur une liste dissidente. C'est le cas à Montpellier bien sûr, mais aussi à Clermont. D'autres situations apparaissent plus complexes. A St Mathieu de Tréviers, des socialistes sont sur deux listes, or, nous n'avons donné aucune investiture au dernier conseil fédéral. A Agde, une socialiste propose sa propre liste contre celle de la section mais elle ne figure pas sur la liste des personnes convoquées devant la commission des conflits. A Montagnac, une demande d'exclusion concerne un soutien face à la liste PG / PS mais pas d'investiture officielle par le PS du candidat PG... bref, des débats en perspective devant la commission des conflits.
Au-delà des municipales, de nouveaux enjeux vont aussi devoir aussi être abordés. Le premier sera celui des sénatoriales. Question d'autant plus importante que se posera la question des investitures en septembre. Autant dire que l'on y est déjà puisque ces dernières devraient avoir lieu en septembre, ce qui veut dire que la période des 6 mois d'adhésion devrait s'achever à la fin de ce mois. Autour de ces sénatoriales, se pose la question Navarro, ce dernier comptant bien garder son mandat. La question est de savoir, pour le coup, si il trouvera des soutiens pour se faire investir par le PS ou s'il fera une liste autonome. Enfin, 2e grande question, les prochaines cantonales et le futur découpage cantonal. On sera fixé le 27 février sur le découpage validé par le ministre. Ces nouveaux cantons devraient, sauf énorme surprise, reprendre le découpage proposé par le ministère. Or, il fait plus que débat au conseil général où on a la dent dure contre ceux qui ont participé au ministère à l'élaboration de cette carte, Mesquida d'une part, mais aussi Hussein Bourgi. Mais la question n'est pas que celle de la nouvelle carte. C'est aussi celle du redécoupage des sections. En effet, Montpellier et Béziers sont organisés autour des cantons. Si on redécoupe les cantons, il est évident qu'on devra redécouper les sections pour adapter leur périmètre aux nouveaux cantons. Et cela ne va pas être une mince affaire, notamment à Montpellier. ON souhaite beaucoup de plaisir au BFA pour affecter les militants de la ville dans les nouvelles sections créées....
Bref, un ordre du jour qui s'annoncera chargé pour le prochain conseil fédéral dont la date n'est toujours pas connue....