Tribune libre : ls ont gagné … le parti a perdu
Voici un nouveau papier du Spartakiste :
"J'en prends acte et appelle tous les militants à rejoindre le premier des socialistes", a déclaré à l'AFP Eric Andrieu faisant preuve pour le coup au regard de la campagne électorale qu’il a subi d’une vrai fidélité au Parti.
Le résultat sans appel, le différentiel majeur 30 % donne la tonalité de ce vote, un « plébiscite de Didier Codorniou » (Midi Libre 2 octobre 2009). Pour autant les choses pénibles commencent aujourd’hui. Les scores départementaux remettent en cause le titre du quotidien régional (et l’analyse de Patrick Nappez aussi !) : 93 en Lozère, 86 dans les PO, 70 dans le Gard et l’Hérault et 47 dans l’Aude. En effet la notion de plébiscite est liée à la personne, il est donc dommage qu’il fasse son plus faible score dans sa propre fédération, là où son militantisme est (re)connu.
Faux plébiscite mais vrai leadership sur les militants, il faudra compter dorénavant avec la légitimité de Didier Codorniou pour régler la suite des affaires régionales jusqu’en 2014.
Hypothèse basse en mars 2010, à l’issue du vote Freche perd, Codorniou sera notre leader PS d’opposition dans ce cas là Freche ne restant pas (il a déjà démissionné en 1998), il aura 4 ans pour faire (enfin) ses preuves.
Hypothèse haute, Freche gagne en mars. Codorniou est Premier Vice-Président se retrouve « placardisé » comme les autres jusqu’au jour où Freche part (quelque soit la façon contraint à bien plus grave), Didier qui en a l’ambition est en position légitime pour y parvenir à être désigné comme Président de Région car il a gagné le scrutin militant.
C’est sans doute cela qui est la preuve que hier la parole a été confisquée aux militants qui se sont déterminé sur autre chose que ces enjeux successoraux et qui dès lors n’auront plus l’occasion de le faire. Je ne pense pas, non plus, que le parti pourra se permettre une crise de succession aussi grave, que celle des Bouches-du-Rhone, dont pourtant personne ne fait mystère de la préparer du Gard au PO. L’image de la guerre des chefs a de beaux jours devant elle en Méditerranée.
Un autre fait effrayant résulte du vote d’hier : la Fédération de l’Hérault obtient le score de participation le plus important des « grandes » fédérations, 70 %. Cette TPE familiale est vraiment un modèle, il ne se fait rien et les gens adhèrent et votent plus qu’au national, la solution devient alors Robert 1er secrétaire national comme cela, ils auront gagné … le parti aura perdu
"J'en prends acte et appelle tous les militants à rejoindre le premier des socialistes", a déclaré à l'AFP Eric Andrieu faisant preuve pour le coup au regard de la campagne électorale qu’il a subi d’une vrai fidélité au Parti.
Le résultat sans appel, le différentiel majeur 30 % donne la tonalité de ce vote, un « plébiscite de Didier Codorniou » (Midi Libre 2 octobre 2009). Pour autant les choses pénibles commencent aujourd’hui. Les scores départementaux remettent en cause le titre du quotidien régional (et l’analyse de Patrick Nappez aussi !) : 93 en Lozère, 86 dans les PO, 70 dans le Gard et l’Hérault et 47 dans l’Aude. En effet la notion de plébiscite est liée à la personne, il est donc dommage qu’il fasse son plus faible score dans sa propre fédération, là où son militantisme est (re)connu.
Faux plébiscite mais vrai leadership sur les militants, il faudra compter dorénavant avec la légitimité de Didier Codorniou pour régler la suite des affaires régionales jusqu’en 2014.
Hypothèse basse en mars 2010, à l’issue du vote Freche perd, Codorniou sera notre leader PS d’opposition dans ce cas là Freche ne restant pas (il a déjà démissionné en 1998), il aura 4 ans pour faire (enfin) ses preuves.
Hypothèse haute, Freche gagne en mars. Codorniou est Premier Vice-Président se retrouve « placardisé » comme les autres jusqu’au jour où Freche part (quelque soit la façon contraint à bien plus grave), Didier qui en a l’ambition est en position légitime pour y parvenir à être désigné comme Président de Région car il a gagné le scrutin militant.
C’est sans doute cela qui est la preuve que hier la parole a été confisquée aux militants qui se sont déterminé sur autre chose que ces enjeux successoraux et qui dès lors n’auront plus l’occasion de le faire. Je ne pense pas, non plus, que le parti pourra se permettre une crise de succession aussi grave, que celle des Bouches-du-Rhone, dont pourtant personne ne fait mystère de la préparer du Gard au PO. L’image de la guerre des chefs a de beaux jours devant elle en Méditerranée.
Un autre fait effrayant résulte du vote d’hier : la Fédération de l’Hérault obtient le score de participation le plus important des « grandes » fédérations, 70 %. Cette TPE familiale est vraiment un modèle, il ne se fait rien et les gens adhèrent et votent plus qu’au national, la solution devient alors Robert 1er secrétaire national comme cela, ils auront gagné … le parti aura perdu